Tribune de Gaëtan Dussausaye, Directeur national du Front National de la Jeunesse
« Pour un peuple, la plus sûre étoile dans la tempête, c'est la fidélité à sa vocation »
Charles de Gaulle
Dans un manifeste, publié ce vendredi 07 novembre, plusieurs jeunes patriotes et souverainistes, de droite comme de gauche, ont clamé, haut et fort, leur amour à ce fondement de la République française : la souveraineté nationale.
Nous nous réjouissons de cette initiative, et tenons à féliciter cette jeunesse clairvoyante qui, au-delà des clivages politiques, s'engage dans ce combat contre la suprématie de technocrates bruxellois, non-élus, et la soumission des peuples et des patries. Depuis plus de quarante ans, l'Union européenne, soumise aux dogmes de l'ultralibéralisme et du mondialisme, se construit indépendamment de toute volonté populaire, indépendamment de tout intérêt national. La construction européenne n'a comme seuls effets d'exacerber les tensions entre les Etats-Nations, d'accélérer la progression du chômage et de la précarité, d'imposer constamment à la France des cures d'austérités insupportables dont l'aboutissement sera la disparition de notre modèle social.
La génération patriote et souverainiste, à laquelle nous appartenons, s'est engagée ainsi avec un objectif essentiel : remettre au coeur de la politique du XXIe siècle, la Nation et la République françaises.
Pour assurer notre avenir et celui des générations à venir, la France doit retrouver sa souveraineté pleine et entière : sans sa monnaie nationale, sans ses frontières, sans son modèle économique et social, la France ne saurait être libre, ne saurait être grande.
Sans cette souveraineté, ce n'est pas seulement la France qui est menacée, mais aussi la République. A ceux qui nous gouvernent, une relecture de l'article 3 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, du 26 août 1789 s'impose : « le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément ». Voilà le sens de notre combat.
Toutefois, à ces jeunes convaincus des bienfaits de l’État-Nation, et des méfaits de ce monstre technocrate qu'est l'Union européenne de Bruxelles, nous souhaitons adresser cet avertissement : ne vous trompez pas d'ennemis.
Relayer au plan de la marginalité le Front National-Rassemblement Bleu Marine c'est empêcher, demain, le nécessaire retour des souverainistes aux responsabilités, c'est complaire le système, rassurer ses élus.
Loin de nous, l'idée d'inciter tous les jeunes patriotes et souverainistes à adhérer à notre mouvement - nous souhaitons de tous nos vœux et militons, plutôt, pour l'entente entre tous les souverainistes de France.
Que l'on soit de gauche, que l'on soit de droite, que nous venons de milieux populaires ou de milieux plus aisés, nous, jeunes étudiants, jeunes lycéens, jeunes travailleurs, mais aussi jeunes chômeurs, jeunes femmes et pères au foyer, nous, qui tenons à la France et à la République, ne perdons ni notre temps, ni notre énergie en des querelles internes et avançons. Avançons ensemble, unis, et déterminés.