Edito de Steeve Briois (04.07.14), Secrétaire Général du Front National
La vie politique et publique ne s'arrête jamais et il peut paraître inopportun de revenir sur une « saison politique ». Pour autant, les vacances arrivent et avec elles une baisse d'intensité bien normale. Il n'est donc pas interdit de jeter un petit coup d'oeil dans le rétroviseur et de faire le point sur une séquence électorale historique.
Les municipales étaient attendues depuis longtemps et apparaissaient comme un véritable défi pour notre formation. Elles étaient la mise à l'épreuve de notre implantation locale et de notre capacité à déjouer les affres du scrutin majoritaire. Et le résultat aura été plus satisfaisant qu'espéré, avec une dizaine de villes remportées par les listes frontistes et dont les premiers pas sont extrêmement convaincants, tant ils prouvent notre capacité à gouverner, sans le sectarisme et les obsessions idéologiques de nos adversaires. Loin d'être une redite de 1995, ce scrutin a incontestablement été la sacralisation de la nécessité de l'ancrage territorial et de la dédiabolisation.
Les européennes auront été le séisme politique que nous prédisions, puisqu'en arrivant en tête, nous remportons non seulement une bataille dans les urnes, mais surtout au niveau des idées. Les Français ont rejeté de manière très claire la classe politique – et en particulier le gouvernement socialiste – mais surtout une construction européenne technocratique, ultralibérale et contraire aux intérêts des peuples.
Ces deux scrutins et les campagnes qui les ont précédés ont permis de vérifier l'adéquation de notre projet avec les attentes de nos compatriotes. Les mois à venir seront décisifs, mais notre ascension et nos réussites électorales nous donneront l'occasion de faire de nouvelles preuves.