Edito de Steeve Briois, Secrétaire Génaral du Front National
Il faut bien l'admettre, après des municipales de 2008 difficiles, les élections européennes de 2009 nous avaient permis d'amorcer une douce mais certaine remontée en puissance. Le soir du 7 juin 2009, le Front National rassemblait 6,34% des voix. C'est pourquoi la publication d'un sondage nous prévoyant à un an des européennes, avec 21% des voix, à égalité avec l'UMP et le PS malgré une couverture médiatique moindre, nous permet d'être particulièrement optimistes.
Comme l'a rappelé notre présidente Marine Le Pen, nous pouvons sans forfanterie prétendre à la première place du podium à l'issue des élections européennes de 2014. Cela provoquerait sans aucun doute un séisme politique majeur et un pied-de-nez à une classe politique qui a imposé à notre peuple une Union Européenne qui l'a condamné à la soumission et à l'austérité. Nos compatriotes, comme le Front National, ne sont pas hostiles à l'Europe civilisationnelle et culturelle, mais à cette Europe des technocrates et des lobbys, de la finance outrancière, de la concurrence libre et non faussée, de l'austérité à perpétuité, de la confiscation du pouvoir et de la démocratie, de l'uniformisation politique et juridique.
Il ne fait aucun doute, à notre grande habitude, que nous pouvons faire encore mieux que ce que les sondages prédisent. Si tel est le cas, alors nous triplerions voire quadruplerions notre résultat de la précédente occurrence de ce scrutin.
Avec les municipales comme locomotive militante, à nous de réaliser un nouvel exploit !