Seul le prononcé fait foi.
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Un premier ministre vient d’être nommé sans majorité, sans projet que celui de maintenir au pouvoir les quelques amis qui restent à M. Macron,
Que Jupiter veuille l’admettre ou non, le peuple n’a pas voulu pour son second mandat lui donner tous les pouvoirs.
Le premier avait suffi.
On a payé pour voir : plus de 1 000 milliards de dettes, l’effondrement du pouvoir d’achat, l’explosion migratoire et sécuritaire, bref, ledéclassement de la France et un déclassement pas seulement pour les agences de notation.
On se demande même, comment peut-il conserver le moindre crédit auprès de quiconque avec des résultats aussi catastrophiques ?
Emmanuel Macron s’obstine à ne pas le voir, lesfaits sont têtus et les chiffres le sont davantage encore.
Il n’est pas majoritaire, ni à l’Assemblée, et encore moins dans l’opinion.
En 2017, M. Macron disposait d’une confortable majorité.
En 2022, déjà, M. Macron ne disposait plus que d’une majorité relative.
En 2024, sa situation parlementaire s’est aggravée.
Non seulement, il n’a plus de majorité mais, sa coalition, qui s’effiloche de mois en mois, estlargement devancée à l’Assemblée Nationale.
En 2024 déjà, il y avait eu, rappelez-vous, la sanction électorale des européennes où la liste du RN conduite par Jordan Bardella réalisa un score double de celui de la macronie.
Ce n’est pas rien comme désaveu et ce désaveu chiffré est à la hauteur de la volonté de changement.
Car si les Français ne cessent ainsi de retreindre progressivement les capacités d’action institutionnelles de M. Macron, par un soutien parlementaire de plus en plus mince, c’est parce qu’après 8 ans, ils aspirent à une autre politique.
Aspirer à une autre politique, en matière électorale, cela prend le nom « d’alternance ».
Je l’ai dit et le répète : l’alternance c’est normal en démocratie, c’est sain, c’est essentiel.
L’idée qu’il n’y a pas d’autres solutions que le pouvoir en place est absurde en démocratie ; elle est une sorte d’intimidation intellectuelle vaine de ceux qui n’ont plus rien à avancer.
C’est justement cette aspiration au changement fortement exprimée que M. Macron est incapable de voir ou d’admettre et sa seule réponse est de lacontrarier par des artifices, des enfumages, des moulinets dans le vide.
L’alternance nationale viendra, si ce n’est pas aujourd’hui ce sera demain.
Son pouvoir ne se maintient plus que par des tours de foire.
Il est usé jusqu’à la corde, c’est un pouvoir sans souffle, sans vision, et, plus les jours passent, je le dis avec gravité, maintenant sans assise populaire.
Croyez-vous que dans une démocratie, un pouvoir peut gouverner avec 15 petits pourcentes d’opinion favorable, un soutien parlementaire en lambeau etpar l’illusion de quelques médias complaisants ?
Il n’est pas excessif de dire que le numéro d’équilibrisme présidentiel, réalisé avec trucage,risque de mal se terminer.
Ce pouvoir n’a désormais pour seul record que son taux d’impopularité, pour seul soutien que des bribes de forces déconsidérées, pour seul projet que d’empêcher la respiration de la démocratie.
Face à la dure réalité d’un siècle qui dévale sur nous,
face aux menaces sécessionnistes, islamistes ou mafieuses qui, dans de nombreux endroits, nous pressent d’agir,
face aux grandes révolutions technologiques qui redistribuent les atouts du jeu de cartes mondial,
la France se retrouve paralysée, politiquement et même institutionnellement.
Le pays est coincé par deux forces dont le projet est le blocage :
Un président qui organise le blocage institutionnelquitte à attenter à l’esprit de la Constitution qui l’enjoint normalement à veiller au bon fonctionnement des institutions.
Puisque nous sommes dans une ville de rugby, permettez-moi cette métaphore, le bloc macroniste se couche sur le ballon pour empêcher la partie.
D’un autre côté, les LFI, ces cheguevaristes de carnaval, qui cherchent à bloquer le pays en faisant brûler des poubelles par des petits bourgeois encagoulés.
Or ce dont a besoin le pays, ce n’est pas de blocage mais d’un déblocage, d’un nouveau souffle, un souffle qui balaye l’atmosphère confiné du macronisme.
On nous dit que le nouveau premier ministre va « commencer ses consultations » (une expression adaptée pour un système malade).
Il va donc prendre son bâton de pèlerin pour quémander des soutiens ici et là ; un coup chez les socialistes ou les écologistes, une autre fois chez LR, en comptant sur sa bonhomie pour séduire, sur sa courtoisie pour fédérer, sur son parcours politique sinueux pour faire jouer d’anciennes amitiés et réunir ainsi ceux qui sont prêts à tout pour être ministre de quelque chose !
La politique ce n’est pas un abonnement à Meeticet un gouvernement n’est pas un club de rencontres entre amis.
Un gouvernement c’est d’abord une équipe qui porte un projet, un projet cohérent et sérieux pour le pays, c’est une action dans l’intérêt collectif parce que derrière les décisions, il y a des hommes et des femmes, des familles et des entreprises, des vies et des destins.
Un gouvernement tient du sacerdoce au service de la Nation.
La presse complaisante nous présente cela comme une « nouvelle méthode » ; en termes de cuisine, cela s’appelle « l’art d’accommoder les restes », les restes d’une mauvaise cuisine, une cuisineimmangeable et même toxique.
Qui peut sérieusement penser que le salut du pays viendra de ces petits calculs minables, de ces marchandages d’arrière-boutiques politiques, de ces misérables combinaisons de couloirs.
Qui peut croire qu’un grand projet bienfaisant et fédérateur puisse naitre de ces bricolages politiciens ?
Où croyez-vous que cet attelage sans chevaux, cette cariole sans roue et cette conduite sans cochet, pourra nous amener ?
Emmanuel Macron, qui n’est pas davantage un Mozart de la Constitution que de la finance, replonge ainsi la France dans le marécage boueux et malodorant que les Français avait heureusementquittée en 1958 avec la Constitution et en 1962 avec l’élection du Président au suffrage universel.
Par cette politique aveugle au réel, il a réussi un tour de magie : transformer les plus belles institutions de notre histoire, celles de la VèmeRépublique, en des institutions paralytiques, dignes de la défunte IVème.
Monsieur Mélenchon non plus, et tous les partis de gauche qui lui sont soumis, n’aime pas la VèmeRépublique.
Il en voudrait une sixième. La belle affaire. Je me suis toujours méfiée en voyant des amateurs tenter de remplacer le marbre par du carton-pâte.
La vérité est, là aussi, beaucoup plus simple.
Ce dont nous avons besoin, c’est d’un retour à l’esprit et à la lettre de la Vème République, et donc aux vues de la situation actuelle d’un retour aux urnes.
Et la seule solution pour cela, à court terme, c’est de dissoudre l’Assemblée nationale.
Cette décision appartient au Président de la République.
C’est cela qui rendra à la France une majorité claire, et un gouvernement enfin aligné sur les demandes du peuple ; enfin attentif aux exigences des Français.
Les Français seraient, à ce qu’il paraît, résignés. Ils seraient même, c’est le mot à la mode dans les petits cercles parisiens, « ingouvernables ». Je ne vois rien de tout cela aujourd’hui.
Ce que je vois, ce sont des milliers de Français enthousiastes, déterminés, et plus que jamais, des Français debout !
Mes amis, la France ne sera jamais mieux servie que par nous-mêmes.
Cela étant dit, je sais aussi que malgré votre force et votre enthousiasme, vous ressentez sans doute, aussi, une forme d’exaspération devant l’état de la France.
Une angoisse croissante lorsque vous pensez à l’avenir.
Et de plus en plus souvent, une colère légitime après huit ans, huit interminables années, de mandat d’Emmanuel Macron.
Depuis 2017, toutes les actions conduites par le président de la République ont été autant de pierres ajoutées au fardeau des Français.
Il y a eu une longue liste de marques de mépris :
Autant de symboles d’une déconnexion, d’une arrogance assumée vis-à-vis du peuple.
Il y a aussi eu la brutalisation permanente, sociale et fiscale :
Et puis surtout, surtout : il y a eu, derrière l’agitation, derrière les « grands débats » ou les « conventions citoyennes », derrière les sommets dont le titre – c’est plus chic – étaient toujours en anglais, comme « Choose France », il y a eu derrière tout cela un formidable, une insupportable stagnation.
Et la stagnation, en politique, c’est le déclin.
La stagnation, ce sont 500 000 immigrés qui entrent chaque année légalement sur notre sol et dont seuls 10% travaillent.
La stagnation, ce sont des usines qui ferment.
Ce sont des hôpitaux qui ne fonctionnent plus.
Ce sont des logements de plus en plus rares, et donc, de plus en plus chers.
Ce sont des banlieues gangrenées par les mafias et qui peuvent désormais s’embraser au moindre prétexte. Aujourd’hui c’est quasiment une émeute par jour dans tous les coins de France
C’est une France déconsidérée sur la scène internationale au point que plus personne, ni à Bruxelles, ni à Washington, ni à Pékin, ni à Alger, n’attache d’importance à ce qu’elle dit ou fait.
Tout simplement parce que la France, sous la présidence d’Emmanuel Macron, est devenue ce pays qui peut dire, selon l’humeur du prince, tout et son contraire ; un pays qui peut faire, chaque jour, l’inverse de ce qu’il proclamait la veille.
Et lorsqu’on gouverne contre le peuple, en démocratie, on ne produit que de l’instabilité, de la frustration, de la peur, et alimenté, par une gauche extrémisée, du chaos.
Depuis huit ans, Emmanuel Macron a renoncé à ce qui est l’objet même de la démocratie : donner corps aux volontés de la majorité des citoyens. C’est cela, la post-démocratie : avoir si peu de respect pour le peuple qu’on juge plus prudent de l’écarter des décisions.
Cela se traduit, depuis huit ans, par une infinité d’exemples :
Lorsque la France accepte, contre ses agriculteurs, le traité de libre-échange avec le Mercosur.
Lorsque la France accepte, contre ses citoyens et leur sécurité, le pacte européen pour l’immigration et l’asile, qui organise une immigration massive et incontrôlée, et qui prévoit des amendes imposées par Bruxelles en cas de refus de migrants disséminés dans les campagnes.
Lorsque la France accepte, contre ses chefs d’entreprise, un accord commercial honteux conclu par la Commission européenne, signé par Ursula von der Leyen, avec les Etats-Unis.
Lorsque la France accepte, contre l’intérêt de ses familles et de ses industries, les règles du marché européen de l’électricité qui font flamber les factures.
Lorsque la France accepte, contre la volonté des Mahorais, de laisser arriver chaque année sur son sol des dizaines de milliers de clandestins comoriens.
Lorsque la France accepte, contre l’honneur de tout son peuple, de courber l’échine devant le régime oppresseur algérien qui la dénigre et l’insulte quotidiennement.
Permettez-moi d’ailleurs, mes chers amis, d’adresser un fraternel message de soutien à notre compatriote, l’écrivain Boualem Sansal, emprisonné à l’heure où je vous parle dans les geôles d’Alger.
Et aussi, bien sûr, à un autre de nos compatriotes, le journaliste Christophe Gleizes, emprisonné pour des motifs totalement illégitimes, lui aussi.
Nous pensons à eux, et nous continuons d’exiger leur libération immédiate.
Laissez-moi suggérer une idée, toute simple, pour rétablir la défense de nos intérêts et de nos ressortissants face au régime algérien.
On pourrait appeler ça, une idée en passant, le « triple zéro ». Pour tout pays qui bafoue la France et ses intérêts – par exemple, en refusant de reprendre ses criminels et délinquants expulsés : zéro aide publique au développement, zéro transfert de fonds privés, et surtout, zéro visa !
Mes chers amis, je résumerai la situation de la France de la manière suivante : des problèmes d’une incontestable gravité mais des solutions d’une aveuglante clarté.
Tout n’est ici, comme très souvent, qu’une affaire de volonté politique. Pas le reflet d’une soi-disant fatalité.
Je crois profondément qu’un responsable politique qui invoque la fatalité pour justifier ses échecs ou ses lâchetés, quand ce ne sont pas les deux, ne mérite pas le titre de responsable.
Prenons l’exemple de la crise budgétaire qui occupe le débat public en ce moment.
Au cas où cela vous aurait échappé, l’éphémère premier ministre Bayrou projetait d’augmenter les impôts des Français de vingt milliards d’euros.
À l’entendre, il n’y avait pas le choix – vous savez, comme ces régimes ultralibéraux des années 1980 qui avaient inventé la formule « il n’y a pas d’alternative ». Rien n’est plus mensonger.
Depuis des années, nous avons érigé un principe simple : avant de demander le moindre effort aux Français, l’Etat doit drastiquement supprimer les politiques dogmatiques et toxiques pour le pays et réduire son train de vie dispendieux.
Et à chaque effort sur la dépense que nous avons chiffré, puis proposé aux différents gouvernements depuis tant d’années, on nous a répondu la même chose : « ce n’est pas possible ».
Réaliser des économies massives sur l’immigration de guichet social, qui coûte aux contribuables près de 20 milliards d’euros par an ? Ce ne serait pas possible.
Protéger la propriété privée en rendant le squat impossible ce qui inciterait des milliers de propriétaires à remettre des biens en location et contribuerait à enrayer la pénurie de logement ?
Ce ne serait pas possible.
Réduire notre contribution nette délirante à l’Union européenne, qui dépasse désormais les 10 milliards d’euros par an ?
Ce ne serait pas possible.
Conduire une politique de lutte contre toutes les fraudes, sociale, fiscale, aux importations et lutter contre les ententes qui grignotent le pouvoir d’achat pour récupérer au moins 15 milliards d’euros par an ?
Ce ne serait pas possible.
Réduire le train de vie des administrations publiques en simplifiant le millefeuille territorial et en supprimant des dizaines d’agences, organismes, opérateurs, comités Théodule dont plus personne ne sait à quoi ils servent ?
Ce ne serait pas possible.
Instaurer la priorité nationale pour le logement, pour les prestations sociales, pour les allocations familiales, en clair, permettre à la France qui bosse de bosser pour elle-même, et pas pour le monde entier ?
Ce ne serait pas possible. « Enfin, quand même…vous n’y pensez pas… »
A chaque fois qu’un responsable politique utilise cette piteuse dérobade, il vous ment.
S’ils ne le font pas, ce n’est pas parce que « c’est pas possible ».
S’ils ne le font pas, c’est parce qu’ils ne veulent pas le faire.
Et comme ils refusent d’admettre qu’ils ne le veulent pas, ils vous racontent qu’ils ne le peuvent pas.
Or, je vous le dis avec toute la force qui m’anime : il n’y a aucune fatalité et c’est possible !
L’immigration de guichet social ?
Partout en Europe, au Danemark, en Suède, en Autriche, et désormais en Allemagne, pourtant soumis aux mêmes textes européens, qui vivent comme nous dans l’espace Schengen, des résultats spectaculaires sont atteints. Pas par chance. Par la volonté politique.
Rien qu’en rétablissant des contrôles stricts aux frontières, en un an, l’Allemagne a connu une baisse de près de 50 % des demandes d’asile.
Vous m’avez bien entendue. Moins. Cinquante. Pour. Cent.
Nous, nous croyons à la volonté politique.
Nous croyons au gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple.
Et c’est cela que nous allons faire, avec vous, pour vous, grâce à vous, demain en France !
La priorité nationale pour accéder au logement et aux aides sociales, demain : nous le ferons.
La priorité nationale dans la commande publique pour nos entreprises, demain : nous le ferons.
La réduction drastique des flux migratoires, réguliers et irréguliers, demain : nous le ferons.
La baisse de notre contribution à l’Union européenne pour dégager les milliards dont nos policiers, nos soignants, nos professeurs ont tant besoin, demain : nous le ferons.
La réduction des dépenses toxiques de l’administration, des milliards de subventions déversés sur des éoliennes et des panneaux solaires qui défigurent nos paysages, fragilisent notre parc nucléaire et font exploser vos factures d’électricité, demain : nous le ferons.
Entendez bien ces trois mots, mes chers compatriotes : nous le ferons.
Gardez-les en permanence à l’esprit.
Et surtout : dites-les.
À chaque fois qu’on vous répondra que « ce n’est pas possible ».
Répétez-les.
Car je ne supporte pas l’idée même que vous puissiez, que le peuple français, puisse se résigner.
Car nous sommes un peuple fier, un peuple volontaire. Un peuple debout !
Alors, ne vous méprenez pas sur mes intentions en vous disant tout cela, chers amis.
Vous connaissez mon tempérament – on ne se refait pas.
Je suis une femme déterminée, optimiste, combative.
Je ne vais pas m’en excuser !
Mais pour autant, je reste lucide sur l’état de notre nation ; et pleinement consciente de la colère que des millions de Français ressentent en voyant leur pays comme à l’arrêt, noyé sous les piteuses tractations politiciennes.
Je vous ai dit tout à l’heure trois mots : nous le ferons.
Je voudrais vous en dire trois autres : nous sommes prêts.
Ne regardez pas le blocage d’aujourd’hui.
Voyez plutôt l’alternance politique qui, déjà, se dessine.
Cette alternance porte un nom.
Vous voyez peut-être de qui je veux parler ?
Suivez mon regard.
Ce nom, c’est celui de Jordan Bardella.
Lorsque ce gouvernement déjà oublié sera censuré, probablement dans quelques semaines, ou dans quelques mois, vous serez à nouveau appelés aux urnes.
Vous aurez le pouvoir de faire de Jordan votre Premier ministre.
Et le premier d’entre eux, depuis des décennies, à être entièrement dévoué au service de la France et des Français.
Car la France n’est pas « ingouvernable ».
Ce sont les partis du système qui sont incapables de la gouverner.
Parce qu’on ne peut pas gouverner contre le peuple.
La France n’est pas « divisée ».
La seule fracture qu’elle connaisse, c’est celle qui sépare ses dirigeants de la volonté populaire.
La France n’est pas « bloquée ».
Les seules chaînes qui la retiennent aujourd’hui, ce sont celles de vieux partis fatigués, qui cherchent dans le passé les vieilles recettes qui n’ont jamais donné, et ne donneront jamais à notre grande nation, l’avenir qu’elle mérite.
Je crois profondément, au contraire, que notre pays, c’est-à-dire son peuple, n’a jamais été aussi uni.
Qu’il n’a jamais été aussi déterminé à bâtir l’union nationale.
Nous allons commencer à rebâtir, dès maintenant, autour de quatre axes parfaitement consensuels, parfaitement conformes à vos attentes.
Car la crise actuelle, politique, budgétaire, économique, ne résulte pas de vos choix ; elle résulte du fait que vous n’avez pas été entendus.
Notre première priorité, ce sera naturellement le rétablissement des comptes publics.
Nous engagerons depuis Matignon le début du redressement de nos finances.
Parce que des comptes mal tenus, ce sont des impôts qui flambent pour les ménages comme pour les entreprises.
Nous couperons dans les dépenses publiquesinefficaces voire toxiques pour l’économie, nous rétablirons l’équité fiscale et sociale, notamment en luttant contre toutes les fraudes.
Deuxième priorité : relancer le pouvoir d’achat et libérer la croissance.
Nous baisserons vos factures d’énergie, tout de suite.
Nous soutiendrons les familles et les jeunes.
Nous réduirons la charge fiscale et les normes qui étouffent nos entreprises.
Et nous lancerons un plan ambitieux, dès maintenant, de relance de notre industrie, après quarante ans de course à l’abîme.
Troisième priorité, chers amis : nous rétablirons l’ordre, aux frontières et dans la rue.
Nous réduirons drastiquement les flux migratoires entrants.
Nous mettrons en œuvre une politique d’expulsions performante, effective, après des années d’échec.
Nous punirons les délinquants, qui ne seront plus dorlotés, mais incarcérés ; qui ne seront plus subventionnés, mais privés d’aides sociales.
Parce que ce n’est pas en augmentant les primes d’assurance, en demandant aux Français de payer pour les dégâts des casseurs, qu’on pacifie les rues ;
c’est en garantissant des sanctions dures et immédiates et en leur présentant la note à eux !
Pas à nous !
Voilà pourquoi nous mettrons fin, aussi, au laxisme judiciaire.
Et nous protégerons nos forces de l’ordre, dont l’un des membres a encore été, jeudi dernier, lynché à Tourcoing par une bande de racailles.
Permettez-moi ici de rendre un hommage particulier à nos forces de l’ordre, et de souhaiter à cet agent un rapide rétablissement.
Quatrième et dernière priorité, mes chers compatriotes : remettre l’Etat au service des Français.
Nous engagerons le redressement de notre système de santé.
Nous referons des écoles de la République des sanctuaires où les signes religieux seront tous interdits, comme les téléphones portables, et où les enseignants seront enfin à l’abri des menaces et de la peur.
Nous lèverons les restrictions absurdes au logement, les « DPE », les « zéro artificialisation nette » qui étouffent le marché immobilier dans notre pays.
Tout cela, nous pouvons le faire depuis Matignon.
C’est fou, non, tout ce qu’on peut faire en étant premier ministre.
Vous ne trouvez pas ?
Et ce que nous commencerons dès demain depuis Matignon, nous l’amplifierons après-demain, depuis l’Elysée.
Mes chers compatriotes, je veux que vous ressortiez de notre rendez-vous de ce jour le cœur gonflé de fierté, et l’esprit empli d’optimisme.
Nous avons, vous avez, rendez-vous avec la France.
Dans quelques semaines, vous aurez à travers nous le pouvoir d’engager le grand redressement tant attendu par le peuple français, depuis des décennies.
Nous serons à ce rendez-vous.
Nous lui ferons honneur.
Cette alternance qui se dessine, vous l’avez tant attendue.
Elle n’en sera que plus belle.
Elle n’en sera que plus grande.
Gardez cela à l’esprit, mes chers compatriotes.
Et soyez plus que jamais fiers, vous tous, ici etdans la France entière, d’en être les premiers acteurs.
Nous avons la plus belle des œuvres à accomplir.
Nous allons réconcilier les Français avec leur avenir
Nous allons rebâtir la France, le plus beau pays du monde.
Haut les cœurs, mes chers amis ! Et ensemble, nous le ferons.
Vive la République,
Vive la France !