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Discours de Jordan Bardella au grand meeting de Bordeaux

Jordan Bardella

Communiqué

15 septembre 2025

Mes amis,

Merci d’être là !

Merci d’être venus ici, à Bordeaux, par milliers, pour parler de la France.

Vous êtes des milliers venus de Nouvelle- Aquitaine et de tout le pays. Des milliers à nous suivre à la télévision et sur les réseaux sociaux. Des milliers de Français inquiets du temps présent, mais plus que jamais, debout pour l’avenir.

Des milliers de Français venus dire « non » au déclin et à la résignation.

Aujourd’hui, à Bordeaux, ce n’est pas seulement une salle qui s’est remplie...

C’est la France qui s’est levée !

Vous êtes, vous, mes chers amis, le peuple de France.

Vous êtes la France des villes et des villages. Vous êtes la France qui travaille, sans jamais se plaindre.

Vous êtes la France qui ne renonce pas, celle qui entend être fidèle à destin millénaire.

Vous êtes la France qui, malgré les épreuves, porte dans son cœur la plus belle des espérances.

Alors, laissez-moi vous dire : tant que vous serez là, tant que vous porterez la flamme, jamais la France ne s’éteindra !

Merci. Merci pour votre fidélité, pour votre courage. Merci d’être, toujours, aux rendez-vous que l’histoire nous donne.

À l’aube d’une bataille imminente, nous sommes là, dans cette belle région de Nouvelle-Aquitaine, sur cette terre profondément française.

Ici, les vignes du bordelais font rayonner la France sur toutes les tables du monde.

Ici, nos paysans façonnent un terroir et une gastronomie que l’on nous envie de Pékin jusqu’à New York.

Ici, les pierres blondes des villages et des cathédrales rappellent nos racines chrétiennes, et nos entreprises audacieuses montrent chaque jour que la France est née pour conquérir l’avenir.

Ici, dans cette salle, bat le cœur de la France éternelle : fière de ses racines, confiante dans son génie, impatiente de relever les défis du monde.

Puisque nous sommes en Nouvelle-Aquitaine, je veux adresser un salut amical et fraternel à nos élus, à nos députés, nos cadres, à nos militants qui accomplissent chaque jour un travail remarquable, élection après élection. Ils méritent que vous les applaudissiez !

Mes amis,

Nous sommes à un tournant de notre démocratie.

Le 8 septembre, en conscience et pour vous protéger, nous avons pris une décision : congédier le gouvernement Bayrou.

Comment aurions-nous pu accorder notre confiance à un gouvernement qui a tant abîmé la France ?

Comment aurions-nous pu accorder notre confiance à un gouvernement qui, des socialistes jusqu’aux Républicains, proposait de vous retirer deux jours fériés, d’augmenter vos impôts, d’aggraver les déficits tout en poursuivant des politiques que vous rejetez ?

Aucun marchandage, aucun calcul politicien, aucun arrangement de couloir n’auraient pu entamer l’écoute et le respect que nous vous devons.

Contrairement aux Républicains ou au Parti socialiste, le Rassemblement National n’est pas à vendre au macroniste le plus offrant.

À ceux qui ne l’auraient pas encore compris, j’aimerais rappeler la chose suivante : nous ne sommes pas comme eux. Notre seule et unique boussole, c’est l’intérêt supérieur de la Nation et la défense du peuple français.

Car la confiance, mes amis, ne se décrète pas.

Elle se mérite, elle se conquiert, elle s’entretient.

Elle se gagne par le respect de la parole donnée, par des résultats concrets, par une fidélité absolue à la volonté des Français telle qu’exprimée dans les urnes.

Je le dis clairement ici, à Bordeaux : il n’y avait aucune autre considération derrière notre choix.

Contrairement aux accusations grotesques des macronistes, contrairement à la tentation du chaos de la gauche, nous n’avons aucun goût pour le désordre, aucun penchant pour l’instabilité, bien au contraire.

Je veux le rappeler ici devant vous : les seuls responsables de l’instabilité politique, ce ne sont pas ceux qui défendent la France, ce sont ceux qui la trahissent !

Des Républicains jusqu’à la France insoumise, ils ont passé des alliances de la honte en 2024, avec comme seul projet pour la France : sauver leur siège, tout bloquer, pour empêcher notre victoire.

Il y a quelques mois à peine, nous étions en route pour l’alternance : une majorité patriote, une majorité claire, une majorité qui aurait rendu à la France la stabilité qu’elle mérite.

Mais ce projet, par magouilles politiciennes et mépris des Français, ils l’ont saboté : nous en subissons aujourd’hui le résultat.

Alors oui, nous avons rejeté ce gouvernement. Car, comme des millions de Français, nous n’avions aucune confiance dans ceux qui ont conduit le pays à la faillite.

Rendez-vous compte : en huit ans, les macronistes ont creusé autant de dette que dans les cinquante années d’après-guerre ! Alors qu’autour de nous, nos voisins européens font mieux, la France emprunte désormais plus cher que la Grèce, que la Slovénie, que le Portugal et, depuis peu, plus cher que l’Italie.

Nous n’avons aucune confiance dans des gouvernements qui ont nourri, année après année, le monstre bureaucratique qui dévore la richesse nationale.

DPE, ZFE, CSRD, C3S... Toutes ces normes absurdes, ces impôts de papier que vous affrontez chaque jour, font perdre des dizaines de milliards d’euros chaque année à la France. Elles étranglent nos entreprises, complexifient votre quotidien, transforment la France en homme malade de l’Europe.

Nous n’avons aucune confiance dans des gouvernements qui imposent la double peine : la tyrannie des normes d’un côté, l’enfer fiscal de l’autre ; pour nos artisans, nos commerçants, nos entrepreneurs, pour tous ceux qui se lèvent tôt et pour ceux qui travaillent dur.

Nous n’avons aucune confiance dans des gouvernements qui ont battu tous les records d’immigration et d’insécurité, au point que des villages paisibles vivent désormais sous la loi des gangs et des trafics, au point qu’il n’y ait plus un seul département de France où notre peuple est à l’abri de la violence.

Bordeaux était l’une des villes les plus attractives de France ; elle a acquis en quelques années la réputation de véritable ville coupe-gorge.

On ne compte plus les cambriolages, les agressions impliquant des mineurs étrangers : il y a 15 jours à peine, c’est une adolescente de 16 ans qui a été violée en pleine rue par un migrant algérien...

Nous n’avons aucune confiance dans des gouvernements qui ont renoncé à défendre l’intérêt de la France dans le monde, qui laissent l’Union européenne torpiller notre agriculture et notre industrie automobile.

Voilà leur vrai bilan : la “révolution” promise par Macron, le “changement” vanté par Hollande, les promesses trahies de la droite avant eux... Tout cela n’a mené qu’à une chose : les Français n’ont plus confiance. Et, au vu d’un tel désastre, comment leur donner tort ?

À force de déceptions, ils ont réussi à installer le doute chez certains de nos concitoyens, le sentiment que rien d’autre n’est possible et que voter ne sert plus à rien. Tout cela est faux !

Les macronistes ont rapetissé le plus grand pays du monde.

Ils ont étouffé ses atouts, bâillonné ses talents, méprisé ses forces vives.

Ils ont réduit au silence une France créative, travailleuse, novatrice, et l’ont sommée de payer pour les autres.

Nous sommes devenus ce pays où respecter les règles, payer ses impôts, être honnête, est moins valorisé que de profiter du système.

Nous sommes devenus ce pays où réussir est suspect, où entreprendre est presque devenu une fraude.

Nous sommes devenus ce pays où l’on protège davantage les squatteurs que les propriétaires, où l’on excuse toujours les délinquants mais où l’on culpabilise les victimes.

Nous ne supportons plus que l’on exige toujours plus de sacrifices de la France qui travaille, pendant que l’État met directement ses mains dans vos poches, comme si l’argent gagné par votre sueur lui appartenait !

Nous n’accepterons pas qu’un gouvernement envisage de vous voler deux jours fériés, pendant qu’il gaspille des milliards d’euros dans tout et n’importe quoi.

Mes amis, écoutez-moi bien : Vous n’êtes pas responsables de ce désastre. Vous n’êtes pas coupables de leur folie budgétaire et de leurs erreurs colossales.

Si la France tient encore debout aujourd’hui, ce n’est pas grâce à M. Macron, ni grâce à M.Lecornu, fidèle artisan de la politique macroniste depuis 2017.

Si la France tient, c’est grâce à vous !

Grâce à vous, millions de Français travailleurs, honnêtes, courageux, qui vous levez tôt, et qui portez sur vos épaules le poids de toute la Nation.

Et je veux vous le dire clairement, mes amis : l’argent que vous gagnez en travaillant dur n’appartient à personne d’autre qu’à vous.

Chaque euro que vous consentez à verser à la collectivité doit être sacralisé, utilisé avec une infinie précaution.

Or que voyons-nous ? Un immense gaspillage et des éléphants dans le salon que personne ne veut voir, des totems auxquels il ne faudrait pas toucher : par idéologie, par choix délibérés, parfois par manque de courage politique.

Il est temps de faire autrement. De faire différemment. De rendre à la France l’ordre, la justice et le respect des Français.

Si le nouveau Premier ministre ne rompt pas avec la folle politique d’Emmanuel Macron, alors, tout naturellement, il tombera.

Nous, nous en aurons la force. Parce que nous n’avons pas de clientèle électorale à entretenir, pas d’amis socialistes à recaser, pas de gages à donner. Parce que nous ne devons rien à ce vieux système à l’agonie.

Nous aurons le courage, de réduire le train de vie de l’État.

Nous aurons le courage, de mettre un terme à la gabegie.

Nous ferons le ménage, partout, dans chaque ministère, dans chaque dépense inutile, pour que demain plus aucun Français ne se demande : « Mais où passe notre argent ? »

La première vérité que l’on cache aux Français, c’est le coût colossal de l’immigration.

Chaque année, 500 000 personnes entrent dans notre pays.

Et sur ce demi-million, seulement 50 000 viennent pour travailler.

La question est simple : que font les 450 000 autres, et surtout, qui paie ?

Chaque année, des milliards sont engloutis pour prendre en charge la Terre entière, une immigration d’assistanat qui a transformé la France en guichet social de l’Europe.

Savez-vous qu’il existe aujourd’hui près de soixante types d’aides sociales accessibles pour les étrangers qui arrivent en France ?

Chaque année, plus d’un milliard d’euros part dans l’Aide médicale d’État, qui offre la gratuité des soins aux clandestins. Pendant ce temps-là, un retraité français sur trois renonce à se soigner faute de moyens.

Alors, je vous le dis très simplement : la gratuité totale des soins pour les étrangers en situation irrégulière, avec nous, c’est terminé.

Les allocations familiales pour tout le monde ? Avec nous, c’est terminé : elles seront réservées aux familles dont au moins l’un des deux parents est de nationalité française.

Le RSA pour tout le monde ? Avec nous, c’est terminé : pour les étrangers, il sera conditionné à 5 années de travail sur le sol français.

La préférence étrangère dans les HLM ? Avec nous, c’est terminé, les citoyens français seront prioritaires et, j’ajoute, qu’il ne sera plus possible de bénéficier d’un HLM ou d’une aide sociale lorsque l’on aura un casier judiciaire.

Avec nous, il y aura une règle simple, une règle qui existe déjà dans beaucoup de pays du monde : un étranger qui travaille, qui contribue, qui respecte la France et lui apporte son énergie, pourra bien sûr toujours trouver sa place dans le pays sans avoir la moindre inquiétude.

Avec nous, un étranger qui ne travaille pas, au bout de six mois, ne pourra pas renouveler son visa et devra quitter le territoire français. C’est une question de justice, et de respect.

Voilà la vraie différence : la France tendra toujours la main à ceux qui respectent ses règles et participent à la vie du pays. Mais la France dira stop à ceux qui croient pouvoir s’installer chez nous au mépris de nos lois et de nos valeurs.

Les gaspillages, ce sont aussi ces centaines d’agences d’État dont personne ne connaît le rôle, mais qui coûtent des fortunes. ADEME, ARCOM, CESE... des sigles que les Français ignorent, mais derrière lesquels se cachent des milliards dilapidés et, souvent, des recasages discrets pour les amis du pouvoir.

Avec nous, ces agences inutiles seront supprimées. Parce que chaque euro d’argent public doit retrouver du sens. Parce qu’au lieu de nourrir la bureaucratie, cet argent doit être au service exclusif des Français.

Regardez également notre contribution à l’Union européenne.

Alors que nos voisins obtiennent des rabais – l’Allemagne, les Pays-Bas – la France, par idéologie, paie toujours davantage: encore 6 milliards d’euros en plus cette année.

Rendez-vous compte du niveau de cynisme : on veut vous supprimer deux jours fériés pour vous ponctionner 4 milliards d’euros ; dans le même temps, on augmente notre contribution à l’Union européenne de 6 milliards d’euros. C’est comme si vous travailliez trois jours, gratuitement pour Ursula von der Leyen.

Et pendant que l’Europe finance, avec vos impôts, le réseau d’eau à Gaza ou des appels à projets en Algérie, un Français sur trois n’a pas accès à l’eau potable dans nos territoires d’Outre-Mer !

Cette semaine, justement, l’Union européenne a décidé d’acter la signature de l’accord de libre- échange avec le Mercosur. Une double peine pour nos agriculteurs : non seulement Bruxelles aggrave la concurrence déloyale, mais dans le même temps, elle envisage de raboter les subventions de la PAC.

Pendant que Macron se tait, pendant que ses ministres baissent les yeux, nous, nous avons décidé d’agir.

La Commission von der Leyen entend sacrifier nos paysans et notre souveraineté alimentaire pour permettre à l’Allemagne d’exporter des voitures. Avec mes collègues du groupe des Patriotes, nous avons déposé contre elle une motion de censure qui sera mise aux voix dans les prochains jours.

L’Europe ne doit pas être la machine à broyer nos filières, elle doit être le bouclier de nos intérêts.

Avec nous, la contribution française au budget européen sera réduite. Nous rendrons leur argent aux Français, et croyez-moi, nous ferons respecter la voix de la France, haute et claire, en Europe !

Mes amis,

Il reste deux gaspillages que je veux évoquer devant vous aujourd’hui.

Le premier, vous le connaissez tous : c’est l’aide publique au développement, autrement dit, l’argent que verse la France chaque année à des États étrangers.

Des milliards versés à des pays parfois hostiles, comme l’Algérie. Des milliards envoyés à la Chine, deuxième puissance économique mondiale, qui n’a nul besoin de la générosité française pour bâtir sa puissance.

Nous fermerons le robinet. Cet argent, près de 12 milliards chaque année, doit revenir, non pas à l’autre bout du monde, mais à nos territoires de France, dans l’accès à la santé, à l’éducation, aux services publics.

Le dernier gouffre financier que j’aimerais aborder devant vous, c’est celui de l’audiovisuel public.

Chaque année, plus de 4 milliards d’euros sont engloutis dans une machine dont les dérives militantes sont désormais connues de tous. Ce ne sont pas certains journalistes, stratèges du Parti socialiste, qui me démentiront.

Quelle grande démocratie digne ce nom, en 2025, peut encore accepter de financer à ce prix-là une télévision publique pléthorique, partisane, militante ? Aucune ! Voilà pourquoi nous privatiserons l’audiovisuel public. C’est une question de principe, mais aussi une mesure de saine gestion des deniers publics.

Parce que nous sommes sérieux, parce que nous sommes responsables, notre contre-budget permettra d’économiser des dizaines de milliards d’euros chaque année. Une partie sera réaffectée au remboursement de la dette, une autre aux baisses d’impôts et aux dépenses utiles comme la sécurité, la justice, l’école ou les soins.

Voilà donc la différence fondamentale entre nous et eux :

Ils dépensent sans compter ; nous, nous remettrons de l’ordre.

Ils creusent la dette ; nous libérerons et nous simplifierons la France.

Ils affaiblissent le pays ; nous mettrons tout en œuvre pour le redresser.

Assainir les finances de la Nation n’est pas une finalité en soi.

C’est bien sûr une nécessité absolue si l’on veut rétablir la réputation de la France et bâtir une

nouvelle ère de puissance et de prospérité.

Comme toutes les familles de France, l’État ne doit plus vivre au-dessus de ses moyens.

Mais la véritable finalité de ces choix, c’est de redonner un cap à la France, de réunir dans un même élan toutes les forces vives, de réconcilier l’ouvrier et le patron, le salarié et le chef d’entreprise, l’actif et le retraité.

De rassembler la France des villes et la France des campagnes, la France des mains qui bâtissent et la France des esprits qui inventent.

De redonner confiance à la jeunesse, sans jamais oublier nos anciens.

De remettre en marche une Nation qui ne doit plus être paralysée par ses divisions, mais qui doit être portée par ce qui l’a toujours rendue grande : l’unité, la fraternité, et l’envie d’étonner le monde.


Mes amis,

Puisque nous parlons beaucoup de confiance ces derniers temps, je voudrais, cet après-midi revenir sur le sens profond de ce mot.

Si nous voulons que les Français retrouvent confiance en l’avenir, alors il faut d’abord que leurs dirigeants aient confiance en eux.

Il y a eu, durant 8 ans, bien trop de mensonges, de faux-semblants, de mépris, parfois de dissimulations.

Comme le disait le grand historien Marc Bloch « Notre peuple mérite qu’on se fie à lui et qu’on le mette dans la confidence. »

On ne rétablira la confiance que si les Français ont la certitude d’avoir à la tête de l’État des dirigeants qui les aiment, qui les respectent, qui les considèrent, qui connaissent leurs préoccupations, comprennent leurs souffrances et partagent leurs espoirs.

Des dirigeants qui parlent vrai, qui regardent les Français dans les yeux, et qui tiennent leur parole.

Des dirigeants qui ne gouvernent pas contre le peuple, mais avec le peuple et pour le peuple.

Faire confiance, c’est permettre aux citoyens de s’emparer directement des grands sujets qui concernant l’avenir de la Nation.

Jamais nous n’avons considéré l’expression populaire comme quelque chose de suspect ou

de dangereux.

Au contraire : nous savons que la sagesse collective des Français est la clé pour les réconcilier avec la politique.

C’est pourquoi, l’une de nos premières décisions sera d’organiser un grand référendum sur la politique migratoire.

Sur ce sujet existentiel, ce n’est ni aux juges, ni aux ONG, ni à Bruxelles de décider : c’est à vous, peuple de France !

Avec ce référendum, vous pourrez reprendre en main votre destin, protéger notre identité nationale et renouer avec la fierté française.

Faire confiance, c’est vous rendre le droit à un destin, le droit à la parole, ces droits qui vous ont été confisqués depuis tant d’années.

Faire confiance, c’est aussi dire la vérité : la crise que traverse la France ne se résoudra pas par un simple changement de casting, par une valse de ministres interchangeables et anonymes. Elle exige une rupture profonde avec huit années de politique macroniste, qui n’est rien d’autre qu’un socialisme en pire.

Faire confiance, c’est admettre que seul un retour aux urnes permettra de rétablir la stabilité que le pays attend.

Soit le président de la République dissout l’Assemblée nationale pour organiser de nouvelles élections législatives ; soit il devra lui- même remettre sa démission comme l’avait fait le Général de Gaulle.

Faire confiance, c’est aussi dire ce que l’on va faire, et faire ce que l’on a dit.

Notre chemin est clair : l’ordre dans les rues, le respect pour le peuple, la prospérité pour la France.

Notre chemin c’est celui de l’autorité rétablie.

Qui peut croire en l’avenir, si sa famille n’est pas en sécurité dans la rue, dans son quartier ou dans

sa maison ? Qui peut bâtir des projets, si l’insécurité mine la paix civile et menace l’activité économique ?

Face à la barbarie quotidienne, nous rétablirons la loi de la République, toute la loi, rien que la loi. Nous en terminerons avec les bavardages et les formules creuses de Monsieur Retailleau, assis chaque mercredi en conseil des ministres entre des socialistes et des macronistes.

Nous lancerons un grand plan de construction de prisons, pour que chaque peine soit appliquée, sans exception.

Nous instaurerons la tolérance zéro, dès le premier délit.

Nous suspendrons les allocations familiales aux parents de mineurs récidivistes.

Nous expulserons immédiatement les délinquants et criminels étrangers.

Nous soutiendrons nos policiers, nos gendarmes, nos magistrats, qui luttent chaque jour contre l’impunité des bandes. Les images de ce policier lynché à Tourcoing par des barbares sont effroyables et je veux lui témoigner de notre total soutien. Avec nous, la règle est simple : tu touches à un policier, tu dors en prison.

C’est ainsi que l’on rétablit la confiance : En rendant justice aux victimes.

En protégeant ceux qui nous protègent, par une présomption de légitime défense.

En mettant hors d’état de nuire les criminels et en refusant la culture de l’excuse.

Mes amis,

Mon ambition et celle de Marine, n’est pas de sauver la droite, ni de sauver la gauche.

C’est de sauver la France. C’est de redonner à la Nation les leviers de sa puissance et aux Français les moyens de leur bonheur.

Face aux tempêtes et aux menaces, face à l’histoire, nous avons un devoir : nous préparer à gouverner. Et vous, grand peuple de France, vous aurez un devoir : choisir, voter et ne rien céder.

Quand vous serez appelés aux urnes, aux élections municipales où des succès nous attendent, comme lors d’un scrutin national, souvenez-vous : Dans l’isoloir, vous êtes seuls. Seuls juges et seuls maîtres à bord.

Aucun tribunal médiatique, aucune manœuvre d’appareil ne peut guider votre main.

Vous serez libres. Totalement libres. Et votre liberté s’appelle : le bulletin de vote.

Rien ne nous sera donné. Rien ne sera facile.

Il faudra vaincre les coalitions du pire et les alliances de la honte.

Mais avec ma fougue de patriote, je veux partager

une conviction profonde : nous allons gagner.

Nous allons gagner parce que notre combat est juste, parce que notre projet est sincère, parce que la vague qui nous porte est irrésistible, et par- dessus tout, parce que la France mérite mieux.

Cette victoire, mes amis, ne sera pas un aboutissement : elle sera le commencement.

Le commencement d’une grande refondation nationale.

Nous réunirons une France brisée par huit années de fractures.

Nous respecterons un peuple méprisé par huit années d’arrogance.

Nous redresserons un pays humilié par huit années de renoncements.

Et tous ensemble, nous rendrons à notre peuple la fierté d’être Français !

Préparons-nous, car le changement n’attend plus.

Vive la République ! Vive la France !

Jordan Bardella

Communiqué

15 septembre 2025

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