Edito de Steeve Briois (19.04.13), Secrétaire général du Front National
Il y a un an déjà, le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu, déjouant tous les pronostics établis par les médias et les instituts de sondage.
Nicolas Sarkozy commençait sa déroute, devancé par un François Hollande dont la dynamique n'était motivée que par le rejet suscité par l'ancien président de la République.
Jean-Luc Mélenchon, pseudo-outsider acclamé par le système, entamait un dégonflage qui connaîtrait son paroxysme un mois plus tard lors des élections législatives.
Et Marine Le Pen, participant à sa première élection présidentielle depuis son accession à la tête de notre mouvement, réalisait le meilleur résultat du Front National pour cette élection, réussissant le pari de la crédibilisation et de la dédiabolisation.
En un an, tout a été validé par les faits. Hollande confirme qu'il n'est devenu président de la République que par accident et Marine Le Pen accrédite son rôle de seule et unique opposante réelle au système.
La semaine écoulée a vu la publication de sondages et enquêtes d'opinion aussi hallucinants les uns que les autres. Outre le sondage Harris de lundi qui atteste du respect qu'observent les Français pour Marine Le Pen, reconnaissant son courage, sa compétence et son honnêteté, il y a plus symbolique dans le sondage Ifop publié hier. Sans céder aux sirènes de la sondomanie, il est tout de même grisant d'y voir Marine Le Pen être à égalité avec l'actuel président en exercice, si l'élection présidentielle se déroulait demain.
En un an, tout n'a fait que se confirmer et s'amplifier, et ça n'est que le début.
