La semaine dernière, dans un collège de Haute-Marne, Mélanie, 31 ans, surveillante, a été poignardée à mort par un élève de 14 ans lors d’un simple contrôle de sacs. Ce meurtre inacceptable est le symptôme d’un mal profond : la banalisation de la violence chez les mineurs.
Dans un récent reportage de BFM-TV, un adolescent de 17 ans déclarait : « C’est comme si j’avais un stylo ou un briquet sur moi ». Les armes blanches se sont banalisées, l’école n’est plus un sanctuaire et l’autorité a disparu.
Et pourtant, ce drame n’a rien d’imprévisible. Depuis l’assassinat de Samuel Paty, les gouvernements successifs promettent un « choc d’autorité » qui ne vient jamais.
Les drames s’accumulent et le pouvoir reste figé. Emmanuel Macron traite avec mépris tous ceux qui s’indignent, allant jusqu’à parler de « brainwashing » et de « faits divers ». Élisabeth Borne, désormais Ministre de l’Education Nationale, rejette toute idée de fermeté en parlant de « mesures éculées ».
La vérité, c’est que ceux qui nous gouvernent ont renoncé à protéger nos concitoyens, à faire respecter la loi, à tenir les parents pour responsables.
Au Rassemblement National, nous pensons qu’il est temps de rompre avec cette lâcheté et, qu’au contraire, les parents des mineurs doivent payer.
À l’école d’abord :
✅ Signalement systématique de tout incident grave ;
✅ Poursuites obligatoires en cas d’infraction ;
✅ Création de structures d’accueil pour élèves violents ou radicalisés ;
✅ Protection fonctionnelle automatique pour tous les agents agressés ;
✅ Sécurisation des abords des établissements scolaires.
Dans la sphère familiale ensuite :
✅ Suspension des allocations familiales et des bourses scolaires en cas de récidive et de défaillance éducative ;
✅ Participation financière des parents aux réparations dues aux dégradations commises par leurs enfants.
Il faut des sanctions et un encadrement renforcé, notamment en créant de nouveaux centres éducatifs fermés pour mineurs récidivistes.
Soutenez nos mesures pour que l’autorité soit enfin rétablie partout et que les parents des mineurs délinquants soient tenus responsables.
