Question 1 :
Dans la nuit du 31 décembre 2015, la ville de Cologne a fait face à une série d'agressions sexuelles visant de jeunes allemandes (plus de 500 plaintes enregistrées à ce jour). Selon les victimes et la police, le groupe d'agresseurs représentait 2000 jeunes hommes, d'origine " nord-africaine" et s’exprimant en langue arabe. Il a été affirmé que 18 des 31 suspects arrêtés sont des réfugiés. De plus, le ministre de la justice allemand a déclaré que « Cela paraît sous une forme ou une autre planifié, (...) coordonné ou préparé ». Par ailleurs, les déclarations de la maire de Cologne qui a préconisé un « code de conduite », ont déclenché une vive polémique en Allemagne et au niveau international.
La Commission, à travers sa politique migratoire qui a conduit à l'arrivée d'un million de migrants en Allemagne seulement en 2015, reconnait-elle sa part de responsabilité dans ce drame qui a également touché d'autres villes européennes (Zurich, Helsinki, Hambourg...) ? Quelle attitude l’UE, qui prône l'intégration des migrants dans les pays d'accueil, compte t’elle adopter vis-à-vis des propos de la maire de Cologne qui invite les jeunes femmes de sa ville à « adapter leur comportement » pour éviter le risque d'agression ?
Question 2 :
Les évènements tragiques qui se sont déroulés à Cologne dans la nuit du 31 décembre 2015, durant laquelle plus de 500 femmes ont été agressées, ont déclenché une vive polémique en Allemagne et en Europe. À travers ces agressions, c’est la politique d’accueil des réfugiés qui est remise en cause, les agresseurs ayant majoritairement été identifiés comme demandeurs d’asile. Or, le premier rapport de la police locale au lendemain des faits a estimé que cette nuit s’était déroulée sans incidents notables. C’est seulement au bout du quatrième jour, et voyant le nombre de plaintes s’accumuler, que les premiers articles ont été publiés dans la presse allemande et internationale. Si certains médias ont présenté leurs excuses pour cette « négligence », le silence médiatique qui a entouré un tel drame durant plusieurs jours reste aujourd’hui incompréhensible.
L’Union européenne, qui a établi le droit à l’information et la liberté de la presse comme des valeurs fondamentales, va t-elle mener une enquête pour faire la lumière sur les causes de ce mutisme et ainsi éviter que cela puisse se reproduire à l’avenir ?