Depuis 8h50 ce matin, le siège du Rassemblement National - y compris les bureaux de ses dirigeants - font l’objet d’une perquisition menée par une vingtaine de policiers de la Brigade financière, armés et en gilets pare-balles, accompagnés de deux juges d’instruction.
Tous les mails, documents et éléments de comptabilité du premier parti d’opposition sont saisis, sans que nous sachions à ce stade quels sont précisément les griefs qui en sont le fondement.
Tout juste savons nous que l’intégralité des dossiers qui concernent les dernières campagnes régionales, présidentielles, législatives et européennes - soit toute l’activité électorale du parti - sont aujourd’hui entre les mains de la justice.
Cette opération, spectaculaire et inédite, s’inscrit clairement dans une nouvelle opération de harcèlement. C’est une atteinte grave au pluralisme et à l’alternance démocratique.
Jamais un parti d’opposition n’a subi un tel acharnement sous la Ve République.