Le département des Pyrénées-Orientales voit de multiples trésoreries des Finances publiques fermer. Après Port-Vendres et Boulou dont les fermetures sont déjà quasiment actées, les Trésoreries d’Ille-sur-Têt, Saillagouse et Saint-Paul-de-Fenouillet sont aussi menacées. Les susmentionnées succursales rurales des Finances publiques ont encore été pointées du doigt par la Commission administrative paritaire organisée fin juin pour répartir les effectifs à la rentrée prochaine. Ainsi, l’agence d’Ille-sur-Têt pourrait perdre deux agents sur les quatre dont elle disposait, de même que celle de Saint-Paul-de-Fenouillet verrait deux de ses agents parmi trois partir, en fonction de leurs déficits.
Toutes ces fermetures, décidées ou en projet, auront des conséquences pour les usagers, souvent âgés, et qui ont besoin d'aide. La ruralité est totalement abandonnée dans notre pays, où 400 centres des Finances publiques, quelques 800 Centres d’Incendies et de Secours et d’innombrables petits hôpitaux ont mis la clef sous la porte depuis 2009. Les citoyens les plus modestes qui y vivent, déjà frappés de plein fouet par la hausse des carburants, sont les premiers laissés-pour-compte de cette désertification et de cette capitulation de l’État. Nous devons restaurer l’égalité d’accès au service public par la mise en place d’un bouclier rural, afin que les Français les plus vulnérables retrouvent foi en la République.
Que comptez-vous faire pour les Trésoreries des Finances publiques dans la ruralité, particulièrement dans les Pyrénées-Orientales ?