RN

Dominique Bilde intervient sur la crise des prix dans le secteur de la viande porcine

Dominique Bilde

Communiqué

10 mars 2016

Dominique Bilde, député Front National - Groupe Europe des Nations et des Libertés, intervient au parlement sur la crise des prix dans le secteur de la viande porcine en Europe :

Le secteur européen de la viande porcine traverse aujourd’hui une crise majeure qui est la conséquence directe de la braderie de notre agriculture organisée avec la complicité des dirigeants politiques européens et nationaux.

Premièrement, l’embargo russe, contrecoups des sanctions européennes, ruine de nombreux producteurs en Europe et en France. Il est plus qu’urgent de lever cet embargo ce qui aurait un impact instantané sur les prix.

Ensuite, il y a un déséquilibre entre l’offre et la demande en Europe. La production européenne aura augmenté de 3 % cette année, ce qui fait 10 millions de porcs supplémentaires sur le marché européen. Ainsi, les producteurs Français sont les victimes directes des producteurs Allemands ou Espagnols qui pratiquent le dumping social en embauchant des travailleurs détachés payés 4 ou 5€ de l’heure dans les élevages porcins allemands ou appliquant moins de charges et de normes comme c’est le cas en Espagne.

En France, le gouvernement a proposé un prix plancher de 1,40€ par kilo, prix permettant tout juste aux agriculteurs français de survivre. Les industriels et la grande distribution ont évidemment jugé ce prix minimum trop cher face à la concurrence étrangère et ont boycotté le marché national de référence.

La lutte par la qualité tout en respectant le bien-être animal et notamment la directive 2008/120/EC sur la protection des porcs ne doit pas pénaliser les producteurs Français face à certains Etats peu regardant sur les normes ou face à l’importation de viandes de porcs de pays extra-européens dont les normes sociales, sanitaires ou environnementales ne seraient pas identiques aux nôtres.

Comment peut-on penser que l’Union Européenne se préoccupe réellement du sort des éleveurs quand elle refuse de suspendre les négociations du traité transatlantique qui exposera nos éleveurs à une concurrence américaine dont les coûts sont inférieurs de 40% aux leurs ou quand, sous la pression de la Commission, la France a du renoncé à imposer l’étiquetage de l’origine des viandes ?

Je vous remercie.

Dominique Bilde

Communiqué

10 mars 2016

Je soutiens
le Rassemblement National

>