Discours de Marine Le Pen au Luc-en-Provence

Marine Le Pen

15 janvier 2018

Discours du 13 janvier 2013 au Luc-en-Provence :

Mesdames, Messieurs, chers amis,

Monsieur le maire, cher Pascal, mon cher Frédéric,

Mesdames, messieurs, chers amis de la belle fédération du Var,

Quel plaisir de me trouver parmi vous, au seuil de cette nouvelle année, pour cette rentrée des militants du Front National dans cette belle cité médiéval du Luc.

Permettez-moi de remercier le maire, Pascal Verrelle, pour son accueil et Frédéric Boccaletti pour les longues années qu’il a accordées au FN en qualité de Secrétaire départemental.

Pour la France, ce sera une année sans élection, mais pour nous, militants du Front National ce ne sera pas une année pour rien.

La grande refondation que nous avons engagée fait de 2018 une année pleine de promesses pour l’avenir, et je l’espère, une année historique pour les idées nationales, parce que c’est cette année que nous construirons les victoires de demain.

La victoire a une présidentielle ne se gagne pas en un an ou six mois.

Elle se construit ; et elle se construit sur un cycle électoral complet.

Municipales, régionales, départementales …

On ne gagne pas sans appui, sans réseaux, sans maillage territorial, ce maillage qui nous a certainement manqué lors de la dernière présidentielle.

La première élection de cette séquence électorale, ce seront les européennes dans 18 mois, 18 mois c’est demain.

Ces élections vont jouer comme une réplique de la présidentielle.

Nous avions théorisé la fin du clivage droite gauche, Emmanuel Macron a mis le pied dans la porte que nous avions ouverte, aujourd’hui le clivage nationaux contre mondialistes s’impose.

Ce faisant, il a provoqué l’écroulement du PS et  de LR.

Il y a tout lieu de penser qu’aux européennes, on va terminer le boulot.

Aux européennes entre la liste Macron et la nôtre, il n’y aura rien.

Le PS est à la dérive, coincé entre les marcheurs et les Insoumis.

Et LR ?

LR est condamné à l’implosion car il est lui-même traversé par le clivage mondialistes/nationaux.

C’est tellement vrai qu’Alain Juppé a déjà admis qu’il soutiendrait la liste d’En Marche.

Que va faire Wauquiez ?

Expliquer qu’il est pour la logique de l’Union Européenne, mais contre ses effets !

Le cardinal de Retz disait pour l’avoir expérimenté à son détriment : « on ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment ».

C’est ce qui va arriver à Laurent Wauquiez.

Soit il fait allégeance à l’Union Européenne et ses partisans souverainistes l’abandonneront,

Soit il est euro-critique et les LR européistes et centristes l’abandonneront.

La troisième solution c’est qu’il reste dans l’ambigüité, et alors il sera inaudible.

M. Wauquiez, malgré sa haute taille, est un Sarkozy aux petits pieds.

Il escomptait brancher les pompes pour aspirer les électeurs du Front National.

L’histoire va montrer que les pompes ne seront pas branchées dans le sens qu’il espérait.

Au sortir de l’élection européenne, nous pouvons, nous devons être en tête en France comme nous l’avons été en 2014 et sur le continent européen, nous devons être majoritaires et ainsi changer l’Europe.

Je le rappelle : nous ne sommes pas anti européens.

Nous sommes alter européens, nous sommes les partisans d’une autre Europe.

Mieux, nous contestons à l’Union Européenne le droit de défendre la vraie idée européenne.

C’est parce que nous sommes Européens que nous combattons l’Union Européenne.

En usant de la sanction systématique à l’égard des Etats récalcitrants (on le voit avec la Pologne ou la Hongrie), en raisonnant avec un mépris insupportable envers les peuples (je vous renvoie au referendum français ou hollandais), en voulant porter atteinte à la diversité culturelle des nations européennes, l’Europe de Bruxelles tourne le dos à l’histoire plurimillénaire de notre continent.

La submersion programmée de notre continent par les migrants est une atteinte à l’intégrité de nos pays, à leur stabilité, à leur sécurité.

Ces gigantesques vagues de migrants que l’Union Européenne laisse déferler sur nos côtes, ces millions de migrants que l’UE installe chez nous, dans nos villes et même dans nos villages les plus reculés, cette politique irresponsable scelle la disparition de l’Europe si nous ne l’arrêtons pas.

L’Union Européenne, c’est une vision ultralibérale dépassée qui érige l’argent en valeur ultime, qui détruit nos systèmes sociaux qui ne sont rien d’autre que l’expression concrète de la solidarité nationale.

Nous défendons fondamentalement l’idée européenne.

En Europe et pour l’Europe, nous défendons la diversité des nations, la souveraineté des états, la liberté des citoyens.

Nous savons que nous sommes les héritiers d’une histoire magnifique, les enfants d’une civilisation helléno-chrétienne qui a éclairé le monde et doit continuer d’irradier.

C’est avec fierté que nous devons continuer à porter ce flambeau, parce que le monde l’attend.

M. Macron se présente comme moderne ; il marche ou plus exactement il rame à contre-courant de l’histoire.

Les USA proclament « America great again » et retrouvent leurs frontières ;

La Chine s’affirme de nouveau comme l’Empire du milieu c’est-à-dire le pays autour duquel tout doit tourner ;

L’Inde retrouve son identité indienne ;

La Russie partisane d’un monde multipolaire n’a pas attendu pour faire entendre sa voix de nation indépendante et soucieuse de ses légitimes intérêts.

Il n’y aurait donc que les Européens à ne pas comprendre cette grande marche historique qui voit le retour des peuples, des nations, des identités, ce grand mouvement vers une planète riche de la diversité de ses peuples, un monde dans lequel la paix se construira par le respect des peuples et le refus de la logique de blocs hégémoniques.

Non, nous Européens, le comprenons si bien que partout dans tous les pays, les mouvements nationaux sont soit au pouvoir soit aux portes du pouvoir.

Nous, Français, nous le comprenons aussi.

Et c’est pourquoi je suis sûre que pour ces élections se lèvera le grand souffle d’union de tous les patriotes autour de notre projet.

Notre victoire aux européennes nous la construirons en quatre étapes :

- un projet

- un programme de mise en œuvre de ce projet

-une alliance en France autour de ce projet

-une alliance en Europe autour de ce projet

Reprenons :

1 - Un projet :

Nous allons nous doter d’un projet précis qui décrira  explicitement les institutions qui auront vocation à remplacer la dictature des commissaires de Bruxelles ; quelles institutions précises ? une réunion de ministres ? à quel rythme ? quel champ de compétence : la sécurité numérique, la collaboration policière ou judiciaire, une collaboration de recherche et industrielle sous forme d’agence européenne sur l’intelligence artificielle, les nanotechnologies, les énergies de remplacement comme l’hydrogène, que sais-je encore?

Ce projet, nous l’appellerons « l’Union des nations européennes »

  • Un programme de mise en œuvre de ce projet : je fais référence à la période de transition entre l’Union européenne et l’Union des Nations européennes, entre l’UE et l’U.N.E.

Quelles procédures précises, quelles contraintes diplomatiques, techniques ou politiques ?

  • Un projet qui a vocation à être partagé avec les autres mouvements car, je l’ai dit, je souhaite une liste d’ouverture ;

  • Enfin un projet défendu dans toute l’Europe c’est-à-dire dans tous les pays européens avec les partis frères.

Les élections auront lieu fin mai 2019.

Notre objectif, c’est qu’en juin 2019, les partisans de l’Europe des nations et des libertés soient majoritaires quand se réunira la première session du parlement européen.

Le processus juridique d’engagement des reformes institutionnelles pourra alors être engagé en toute sérénité et sécurité.

Evidemment, cette élection aura un impact intérieur considérable : l’effacement de LR comme la dynamique d’unité des nationaux et des souverainistes jetteront les bases des élections suivantes avec des listes d’union aux élections municipales, régionales et départementales.

Le combat nous devons le mener sur tous les fronts.

En Europe bien sûr, mais aussi en France.

Car la victoire de nos idées est nécessaire à notre pays, elle est même vitale.

J’étais il y a quelques jours auprès des policiers de la Bac de Paris, avec lesquels j’ai effectué une tournée nocturne.

Ce qu’ils m’ont raconté est saisissant : derrière les façades des immeubles haussmannien du 10 ème, vous trouvez tous les trafics de drogue, des nuées de clandestins installés.

Les cambriolages qui se généralisent et qui sont le fait de jeunes migrants qui opèrent de jour comme de nuit.

J’ai eu le contact avec des femmes de policiers qui me racontaient leur vie : elles n’osent plus faire sécher l’uniforme de leur mari dans leur jardin, le vandalisme sur leur voiture, les menaces sur les enfants à l’école...

Quand on est d’une famille de policier, avant on en était fier, aujourd’hui, pour sa sécurité, on est obligé de le cacher.

Les attaques de policiers sont devenues quotidiennes.

Il a fallu les réseaux sociaux pour voir diffuser les images du lynchage d’une policière à Champigny-sur-Marne et forcer à mettre le problème de l’insécurité dans l’actualité.

Pourtant de tels faits ont lieu tous les jours comme les incendies de véhicules.

J’ai repris des articles de presse de ces dernières semaines :

- Pau : « un véhicule fonce sur la police après un braquage raté »

- Toulouse : « un policier pris pour cible le soir d’Halloween »

- Seine-et-Marne : « des cambrioleurs foncent sur les policiers avec leur voiture »

- Essonne : « un policier et sa femme roués de coups devant leurs enfants » sur cette affaire, sachez que les agresseurs ont été laissés libres !

Quel magistrat a pu prendre une décision aussi lâche, aussi inique, aussi contraire à notre état de droit ?

On se souvient aussi de l’effroyable agression des policiers de Viry-Chatillon où deux jeunes policiers ont été sciemment brûlés dans leur voiture !

Rappelez-vous ce CRS transformé en torche vivante après le jet d’un cocktail Molotov.

Plus récemment à Argenteuil, non seulement les policiers ont été agressés, mais les agresseurs les ont accusés de bavure et ce sont eux qui ont été obligés de se justifier.

En 2016, les agressions contre les pompiers : + 17,6 % et celles contre des inspecteurs du permis de conduire ont triplé.

Nous continuons de baigner avec Macron dans la culture de l’excuse, dans le principe de non-incarcération pour les peines inférieures à deux ans.

Or, ce qui ajoute à la gravité, c’est que ces agressions ne sont pas seulement des agressions ignobles contres des personnes, mais contre ce qu’ils représentent c’est-à-dire la France.

Je le dis :

Pour moi, on ne touche pas aux policiers, on ne touche pas aux gendarmes, on ne touche pas aux policiers municipaux, on ne touche pas aux militaires, on ne touche pas aux gardiens de prison.

Il faut cesser avec le laxisme d’une justice perdue par l’idéologie du syndicat de la magistrature.

Il faut cesser avec le principe qui pousse certains magistrats à se faire un devoir de défaire ce que la police fait.

Nous sommes en présence d’une culture de l’excuse : si on a complexifié les procédures pénales ce n’est pas pour protéger les honnêtes gens qui ne sont pas concernés, mais pour permettre aux vrais voyous d’invoquer plus facilement des vices de forme.

Aujourd’hui, on est tué ou roué de coups pour un portable, une cigarette ou un regard.

A Rennes, ville autrefois si tranquille et préservée de Bretagne, mais qui est aussi rattrapée par la réalité, ce sont deux jeunes filles qui ont été rouées de coups pour s’être plaintes d’être l’objet de harcèlement.

Ce harcèlement de rue qui est bien loin de la galanterie française relève bien souvent de pratiques importées, d’une culture qui n’est pas la nôtre, de la part d’individus qui marquent là leur mépris pour les Françaises.

Faut-il le répéter :

En France, les femmes sont libres de s’habiller comme elles veulent, elles sont libres de circuler où bon leur semble, elles sont appelées aux mêmes études et aux mêmes fonctions que les hommes.

Ceux à qui ça ne plait pas, on ne les retient pas.

Les chiffres en disent long sur le sentiment des Français.

66% des Français ne se sentent pas en sécurité sous la présidence de  Macron.

C’est un record.

Jamais le baromètre Fiducial qui mesure ce sentiment n’avait atteint une telle côte d’alerte.

Et, pendant ce temps-là, la préoccupation du ministre est d’installer des téléphones dans les cellules de prisons ?

50 000 téléphones et c’est nous qui paierons.

On s’interroge sur le nombre de traducteurs.

Sans craindre le ridicule, le gouvernement vous explique qu’il faut lutter contre la prolifération des portables en prison !

On ajoute la lâcheté à l’irresponsabilité.

Le gouvernement veut s’acheter la paix dans les prisons avec d’incessantes concessions. Ses concessions, vous devez le savoir, sont faites au détriment de la sécurité des agents de l’administration pénitentiaire.

Pendant qu’on utilise l’argent public pour acheter la paix civile, les policiers ne connaissent que les restrictions de crédits, l’épuisement des personnels, les pénuries d’effectifs dans les commissariats, la dégradation des bâtiments et l’obsolescence des matériels et véhicules.

Nous mettrons en œuvre une politique de tolérance zéro (c’est-à-dire la certitude des poursuites, des sanctions et des peines), un programme de places de prison, des peines planchers, l’expulsion systématique des délinquants étrangers.

Nous ferons cesser l’impunité et leur arrogance qui constituent une agression supplémentaire pour les victimes.

Je vous parlais des téléphones dans les cellules.

A la suite de l’agression de trois surveillants par un islamiste, je me suis rendue dans la prison dite de « haute sécurité » de Vendin-Le-Vieil.

C’est la prison qui doit accueillir Abdeslam.

Pourquoi je parle de prison « dite » de haute sécurité : parce qu’on se fiche du monde !

Un détenu que l’administration appelle un DPS (un détenu particulièrement surveillé) et qui n’a rien à voir avec nos anges gardiens, un islamiste qui a perpétré un attentat qui a fait 21 morts, qui est poursuivi aux Etats Unis pour complicité dans le 11 septembre, est mis à l’isolement.

Lorsque les gardiens ouvrent la porte il les poignarde avec des ciseaux et un couteau de cantine aiguisé pour l’occasion.

La question qui se pose est simple : Comment peut-on être en possession de ciseaux et d’un couteau dans un quartier de haute sécurité d’une prison de haute sécurité ?

Vis-à-vis des surveillants, il s’agit d’une mise en danger de la vie d’autrui et d’un manquement manifeste à une obligation de sécurité.

Lundi, les surveillants de prison appellent au blocage des prisons.

Nous soutenons évidemment cet appel.

N’importe quel employeur dans le privé serait poursuivi dans de telles circonstances.

J’ai demandé une commission d’enquête parlementaire.

Les partis du système qui partagent tous la même idéologie laxiste ont détourné les yeux.

Le gouvernement n’a pas envie de sévir, il a encore abaissé le niveau de protection des Français qui n’était déjà pas optimal avec ce pauvre François Hollande.

Et cela de deux manières :

  • La loi prétendument antiterroriste a abaissé le seuil juridique de protection par rapport à l’état d’urgence. Résultat : le peu de mosquées salafistes fermées en vertu de l’état d’urgence ont été réouvertes.

  • Le second abaissement de notre niveau de sécurité tient à l’irrésolution de M. Macron face aux terroristes.

Cela relève en réalité d’un triste paradoxe.

Le fait de détruire l’état islamique en Irak et en Syrie – et nous y avons participé, du moins je l’espère- a abouti à aggraver les risques de terrorisme en France.

Visiblement, face à l’arrivée des djihadistes prétendument de nationalité française, notre président qui n’a toujours pas trouvé de programme contre le terrorisme depuis les élections, tergiverse.

Un jour, il n’admet pas les terroristes de Daesch

Un jour c’est au cas par cas

Et le troisième jour, il ne sait pas.

La réalité c’est que pendant ce temps là, notre pays, en effet, voit affluer les revenants de Daesch.

Lorsqu’ils arrivent, pour peu qu’on les ait repérés, plus de la moitié d’entre eux sont officiellement laissés libres, c’est-à-dire libres de tuer des Français.

Cette attitude irrésolue est autant irresponsable que désolante. Elle est dangereuse pour les Français et humiliante pour un pays comme la France.

Les terroristes de Daesch doivent être jugés en Irak et en Syrie là ou ils ont commis leurs abominations.

Leurs femmes doivent être jugées pour complicité.

S’ils sont aux mains de Kurdes ou de tout autre force ou pays, ils doivent être livrés aux Irakiens ou aux Syriens pour être jugés pour les crimes contre l’humanité qu’ils ont commis.

Et tant pis s’ils risquent la peine de mort.

S’ils ont la mauvaise idée -pour eux- de revenir en France, ils doivent immédiatement être incarcérés et être déchus de leur nationalité puis renvoyés en Irak et en Syrie.

Les Français qui ont servi l’Etat islamique doivent être a priori considérés comme les ressortissants d’un Etat étranger.

Ils doivent donc se voir appliquer la législation applicable aux binationaux comme la déchéance de nationalité et l’extradition.

S’ils parviennent juridiquement à s’accrocher à leur nationalité française, il faut les condamner à la perpétuité réelle incompressible et leur appliquer l’indignité nationale, c’est-à-dire les priver de tous leurs droits civils, civiques et familiaux.

En tout cas je le dis et le répète : s’il devait arriver que des revenants de Daesch protégés par le gouvernement commettent un attentat en France ou contre des Français, nous tiendrons Emmanuel Macron, son ministre de l’Intérieur et son ministre de la Justice comme politiquement responsables.

Vous le sentez.

Nous nous enfonçons avec la présidence d’Emmanuel Macron dans une société d’insécurités, insécurités au pluriel.

- insécurité professionnelle on le voit avec le RCC, les licenciements en charrette avec la rupture conventionnelle collective comme chez PSA, au Figaro, ou comme ils ont voulu le faire chez Pimkie ;

- insécurité salariale avec les accords sociaux par entreprise qui permettront de baisser autoritairement vos salaires sans considération de vos obligations financières personnelles ;

- insécurité sociale avec la disparition ou le grave affaiblissement des services publics ou des dispositifs sociaux comme les droits d’assurance chômage ;

- l’insécurité juridique avec une modification du Code civil passée inaperçue, mais dont nous allons rapidement voir les conséquences.

Notre projet repose au contraire sur la notion de protection, la protection de tous les Français, de métropole, d’outre-mer ou de l’étranger, la protection dans tous les quartiers et surtout dans les quartiers abandonnés à des bandes mafieuses comme dans les zones rurales négligées par les pouvoirs publics.

Notre projet, nous le mettrons en œuvre comme vous le faites ici et comme le font Julien Sanchez à Beaucaire et David Rachline à Fréjus, en faisant, malgré le terrorisme intellectuel ambiant,  une application juste des règles de laïcité.

Qu’il soit félicité pour sa clairvoyance et son courage.

L’une des réponses que nous apportons à cette exigence de protection ce sont les frontières ; c’est aussi la réforme de la politique pénale ainsi que le maintien des services publics ;

c’est plus généralement la restauration de l’Etat, de son autorité dans tous les quartiers et des moyens mis à la disposition de ceux qui le servent.

Nous sommes les porteurs d’un beau projet qui est articulé autour de la nation, noué par le lien fraternel qui unit de manière indéfectible tous les Français entre eux.

C’est un projet juste, réaliste, humain et moderne.

Le grand chantier de la rénovation que nous avons entrepris est essentiel, parce que sans refondation, il n’y aura pas de possibilité réelle d’ouverture du mouvement et il n’y aura probablement pas de possibilités d’alliance et, je le crois, pas d’accession au pouvoir pour nos idées.

Or, notre mission c’est de réussir notre refondation, parce que notre mission c’est de rassembler tous les Français.

C’est la raison pour laquelle, je demande à chacun d’entre vous de me faire confiance pour mener à bien l’œuvre que nous avons engagée ensemble en 2011 et qu’il nous faut poursuivre.

Participez aux débats, enrichissez-les par vos propositions, mais ne perdez pas de vue que, dans le contexte de la grande recomposition politique, il nous faut bannir les mésintelligences pour nous inscrire dans la dynamique de l’histoire qu’il nous faut continuer à écrire.

Je sais qu’ici au Luc, comme dans ce beau département du Var, vous allez répondre présents.

Avec des vœux pour vos proches et ceux qui vous sont chers, permettez-moi de former des vœux de réussite personnelle et militante.

Que la force, l’enthousiasme et la lumière vous accompagnent tout au long de cette année, pour en faire une année féconde pour notre mouvement, utile au pays et heureuse pour vous.

Comme vous, je n’ai d’ambition que pour notre pays.

C’est pour lui et lui seul que nous nous battons.

La tâche qui nous attend est immense, mais exaltante.

Ayez confiance, l’avenir nous appartient.

Mesdames, Messieurs, mes amis

En avant pour la victoire.

Vive la France !

Marine Le Pen

15 janvier 2018

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