Ce que nous venons de vivre est un révélateur au sens chimique du terme de la réalité de l’Union européenne et de l’une de ses créatures, l’euro. Cette crise a révélé le vrai visage de l’Union Européenne et il est désastreux : montée des haines et des ressentiments entre les nations, humiliation de certains peuples, écrasement de la démocratie et des référendums populaires, hyper-austérité imposée aux uns, endettement à perpétuité pour les autres.
« Nous nous demandions quel est le prix de l’euro ? Nous le connaissons maintenant : pour les Grecs un nouveau plan d’austérité et de privatisations, une véritable mise sous tutelle de son économie, un « catalogue de cruautés » comme le dit un hebdomadaire allemand le Spiegel, qui conduira comme les précédents à un appauvrissement généralisé, la récession et l’explosion de la dette.
Ce troisième plan ne vise pas à « aider les Grecs » bien sûr, mais bien plutôt à aider les banques, une nouvelles fois, et à maintenir – quoi qu’il en coûte – l’euro. Monnaie religieuse, monnaie sacrificielle, monnaie vaudou à laquelle tout doit être sacrifié, y compris les peuples, leur démocratie et leur prospérité.
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« Nous rappelons notre solution. Elle vise à mettre fin à l’austérité, en Grèce et ailleurs, elle vise à préserver les intérêts du contribuable français, et à restaurer les libertés, et la démocratie en Europe. Il s’agit de la dissolution concertée et organisée de la zone euro, menée sous l’impulsion de la France, qui a désormais un rôle historique à jouer.
Ce ne sont certainement pas les dirigeants actuels de la France, ni ceux qui les ont précédés, qui pourront la faire advenir.
Place aux patriotes, à ceux qui aiment réellement la France, à ceux qui veulent l’amitié entre les peuples d’Europe, à ceux qui veulent préserver l’intérêt du contribuable et faire revenir la croissance et l’emploi, à ceux pour qui la démocratie a encore un sens : il faut d’urgence que les patriotes arrivent au pouvoir pour mettre fin à ce cauchemar. »