Paris, le 28 avril 2017
La campagne du 1er tour de l’élection présidentielle a confirmé les périls, les difficultés et les défis que doit affronter notre pays. La France et les Français sont à la croisée des chemins, menacés de disparition en tant que peuple uni et nation libre.
Après avoir ruiné notre économie, affaibli nos institutions et mis en danger jusqu’à la sécurité physique de nos compatriotes, la coalition des responsables de l’abaissement de notre pays a tenté et tente toujours de confisquer notre démocratie. Ils veulent garder le contrôle sur l’avenir de la France et des Français à travers la candidature d’Emmanuel Macron.
En effet, derrière l’illusion du renouvellement des visages, Emmanuel Macron incarne en tous points la poursuite des politiques qui ont affaibli notre pays, notamment sous le quinquennat de François Hollande dont il est l’héritier direct. Au-delà de son statut de favori de la pensée unique, Emmanuel Macron imposera sans complexe aux Français les règles les plus inhumaines de la mondialisation sauvage, renvoyant notre devise nationale au rang de slogan publicitaire.
Nous avons donc un devoir historique de mettre en échec ce « système » néfaste et de convaincre les Français de choisir une autre voie, celle d’un projet politique patriote et républicain, fidèle aux promesses de notre nation enracinée dans un territoire et ancrée dans le coeur d’un peuple fier de ses
valeurs.
Or, pour vaincre le projet de soumission d’Emmanuel Macron, il faut convaincre les Français d’avoir confiance dans une alternative crédible.
Au terme du premier tour, les Français ont placé Marine le Pen en position d’incarner la France et de présider notre pays si une majorité des électeurs lui accorde sa confiance au second tour.
Le projet incarné par Nicolas Dupont-Aignan a, quant à lui, déjoué tous les pronostics et recueilli le soutien de près de 2 millions d’électeurs.
Ces deux projets étaient différents, portés par deux personnalités différentes, soutenus par des mouvements politiques différents, mais avaient en commun de défendre avant toute chose l’intérêt supérieur de la France et des Français.
C’est l’alliance de ces deux projets sur la base du seul intérêt supérieur de la nation qui peut aujourd’hui
créer la dynamique nécessaire à la victoire. Chacun doit donc prendre ses responsabilités et être à la hauteur des attentes des Français.
Pour réussir, une telle alliance doit se conclure sur des engagements clairs de part et d’autre capables
de clarifier et d’enrichir le projet présidentiel de Marine le Pen. Ces engagements répondent à des aspirations et des interrogations légitimes d’une majorité de Français qui ne souhaitent pas confier notre pays à Emmanuel Macron.
Six engagements précis concrétisent ainsi l’alliance entre Marine le Pen et Nicolas Dupont-Aignan.
Il est aussi important de favoriser activement le « produire en France », notamment par un système de bonus fiscal sur les investissements réalisés en France et de malus sur les délocalisations proposé par Nicolas Dupont-Aignan.
Seule une alliance politique solide et pluraliste de deux mouvements indépendants pourra garantir ces engagements et apporter aux Français les gages de confiance qu’ils attendent pour se rassembler derrière la candidature de Marine le Pen au second tour de l’élection présidentielle.
Chacun a son histoire, son expérience, sa vision, ses principes ; les bases de ce contrat d’alliance permettront d’en faire une richesse pour tous et de construire une majorité ouverte capable de réussir le quinquennat.
Ce contrat d’alliance de gouvernement sera la clé pour dépasser les clivages et les doutes qui donnent au « système » et à Emmanuel Macron les armes de sa survie au détriment de l’intérêt national.
Sur la base de ces engagements, nous pouvons sauver notre pays en renversant les pièges tendus par le système pour le plus grand malheur des Français.
Le seul et unique objectif de cette alliance est de donner aux Français la force d’être à la hauteur de notre histoire, d’espérer un bel avenir pour nos enfants et de sauver, tout simplement, notre pays.
Marine LE PEN
Nicolas DUPONT-AIGNAN