Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Selon le journal allemand die Welt, les dirigeants européens devraient présenter lors du prochain sommet européen une refonte totale de l’Union européenne, qui s’apparenterait à une dramatique fuite en avant fédéraliste, ultralibérale et antinationale.
Embourbée dans la crise d’une monnaie unique nocive et pas viable, la caste européiste est prête à sacrifier la démocratie, les nations et nos modèles sociaux pour sauver sa folle idéologie.
Ce plan, mis en place dans le dos des peuples, dépouillerait encore plus les nations au profit des autorités supranationales non élues, consacrerait l’Europe des punitions et des amendes, au seul bénéfice d’une Allemagne triomphante.
Ce plan prévoit entre autres : une mutualisation des dettes, des sanctions automatiques contre les nations, un président unique de l’UE, une autorité unique pour engager des guerres, une dérégulation totale du marché du travail.
Plutôt que de sortir par le haut de la crise, en étudiant les modalités d’une fin concertée de l’expérience calamiteuse de l’euro, la caste préfère aller toujours plus loin dans la voie d’une Europe fédérale qui ne produit que misère et colère.
« Si l’Europe ne marche pas, c’est qu’il n’y a pas encore assez d’Europe ! », voilà son credo, qui justifie toutes les folies qu’elle est sur le point d’imposer aux peuples. Même logique jusqu’au-boutiste que l’Union soviétique en son temps. Avec les résultats qu’on connaît.
L’UMP et le PS sont main dans la main engagés dans cette voie de l’Europe contre les peuples. Ils l’imposent aux Français depuis des années et l’imposeront demain s’ils restent au pouvoir. Pire, ces vieux partis refusent tout débat sur l’Europe.
Seuls le Front National et le Rassemblement Bleu Marine s’opposeront de toutes leurs forces à cette fuite en avant, proposant une voie radicalement différente : la nation plutôt que l’Europe fédérale à l’allemande, la souveraineté des peuples plutôt que le pouvoir absolu des technocrates et des banques, des protections aux frontières plutôt que l’ultralibéralisme.
Nous exigeons que les autres partis, à commencer par l’UMP et le PS, fassent connaître avant les législatives leur position exacte sur ce nouveau plan européen.