Silence, on tue : le gouvernement impuissant face au déferlement des crimes de sang

Rassemblement National

Communiqué

08 août 2019

Communiqué de presse du Rassemblement National

Selon une note des services du ministère de l’Interieur, en à peine trois mois, de mai à juillet, le nombre d’homicides a bondi de 16% avec 248 assassinats.

Cette flambée de violence meurtrière n’épargne personne ni aucun territoire de la République.

Ainsi la Guyane et ses 250 000 habitants enregistre pour les six premiers mois de l’année une hausse des homicides qui dépassent déjà ceux enregistrés en 2017 et 2018.

Meurtres gratuits, règlements de compte sur fond de trafic de stupéfiants, guérilla urbaine, violences conjugales... le déchaînement de la violence n’est désormais plus sous contrôle et s’exprime avec d’autant plus de facilité et de sauvagerie dans l’acte, que celui-ci s’inscrit dans une banalité inquiétante et un désengagement de l’Etat à assurer concrètement la sécurité des biens et des personnes et la tranquillité publique.

Au fil d’une culture de l’excuse, d’une idéologie du laxisme, d’une frilosité de la justice, le crime et ses auteurs opèrent sans pratiquement aucune contrainte.

Les forces de police désarmées, constamment montrées du doigt sont également moralement démunies parce qu’elles ne peuvent s’appuyer sur un bras judiciaire qui a érigé la condamnation en exception.

Le Rassemblement National rappelle l’absolue et urgente nécessité d’en finir avec ce laxisme qui encourage l’impunité elle-même nourricière de la récidive.

Il n’y a pas de fatalité au crime ni à tergiverser quand il s’agit de faire respecter la loi et de protéger les citoyens.

Aux criminels, la réponse de l’Etat doit être d’une fermeté implacable : certitude des poursuites, certitude de la sanction, certitude de l’effectivité des peines.

Par ailleurs, au regard de l’extrême violence de cette criminalité et de sa banalisation, il est urgent d’introduire dans le code pénal le principe de la perpétuité réelle qui sanctionne les crimes les plus graves.

La sécurité des Français n’est pas une option, c’est un de leurs droits et pour la puissance publique un devoir à leur garantir.

Rassemblement National

Communiqué

08 août 2019

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