Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Le vote hier par l’Assemblée nationale de la "contrainte pénale", mesure phare de la nouvelle réforme portée par Mme Taubira, s’inscrit dans cette longue tradition de laxisme qui déjà sous l’UMP marquait de ses échecs la politique pénale de la France.
Cette nouvelle peine, qui prévoit le maintien d’un condamné en milieu ouvert pour des délits passibles jusqu’alors de 5 ans d’emprisonnement (soit 80% des condamnations), n’est en effet qu’une extension de loi Dati de 2009 qui prévoyait déjà cette possibilité pour les délits passibles de moins de deux ans de prison.
C’est un nouveau signal de faiblesse qui est envoyé aux délinquants, et une indéniable marque de mépris à l’endroit de toutes les victimes, abandonnées à leurs souffrances et ignorées dans leurs exigences légitimes de justice.
Le Front National prône en matière pénale une politique ferme et juste, qui se traduise d'abord pas l’application stricte de toutes les peines prononcées. Une telle politique implique bien entendu le lancement d'un grand plan de rénovation du milieu carcéral, et la construction de 40 000 places de prison supplémentaires.
De toute évidence, la réforme pénale de Mme Taubira, bien qu'indubitablement frappée d’idéologie, semble également motivée par des impératifs financiers. Les prisons arrivant à saturation, le gouvernement a donc jugé plus judicieux de laisser les condamnés dehors…