Au Parlement européen, les députés du RN agissent pour Mayotte.
En effet, Mayotte va recevoir une aide de 24 millions d’euros du Fonds de solidarité de l’UE. En décembre 2024, Mayotte était durement frappée par le passage des cyclones Chido et Dikeledi, le bilan humain et matériel fut catastrophique.
Comme trop souvent vis-à-vis de nos outre-mer, nombreux sont ceux qui ont témoigné de leur soutien à Mayotte, moins nombreux sont ceux qui ont réellement agi en vue de sa reconstruction.
En effet, six mois après le passage des cyclones, les bidonvilles continuent de s’étendre, l’assainissement des déchets se révèle plus qu’imparfait et un jour sur trois se passe sans aucune adduction d’eau potable.
Les conditions de vie de nos concitoyens mahorais sont indignes de la France du XXIe siècle et témoignent d’un mépris pour les outre-mer.
Refusant de considérer les Mahorais comme des citoyens de seconde zone je me suis rendu au cotés de Marine Le Pen et de Louis Aliot sur place en début d’année. À Paris comme à Bruxelles, nous luttons pour que la voix de Mayotte soit entendue.
Dès le mois de Décembre, j’ai sensibilisé le commissaire européen et vice-président exécutif de la commission, Raffaele Fitto. En avril, avec mon collègue Rody Tolassy et Anchya Bamana, Député RN de Mayotte, nous l’avons accompagné sur place afin de rendre compte de la situation actuelle de la région.
Ce déplacement historique ainsi que notre ténacité en commission ont permis le déblocage d’une avance de près de 24 millions d’euros du Fonds de solidarité de l’Union européenne (FSUE) en vue de promouvoir les efforts de relèvement et de reconstruction.
Enfin cette convergence de vue avec le commissaire du développement régional (REGI), Raffaele Fitto, ancien ministre de Sylvio Berlusconi et de Georgia Meloni, est porteuse d’espoir en vue d’une réorientation de politiques européennes en ce qui concerne les régions ultrapériphériques (RUP) française, soit la plus grande part de nos outre-mer.
Je continuerai de livrer chaque bataille qu’il est possible de mener pour Mayotte et les RUP et je n’attendrai pas, comme d’autres, les périodes d’élections afin de porter haut chacune des problématiques de nos concitoyens mahorais.