Communiqué de Presse de Marine Le Pen
Les propositions de modification de la Constitution proposées par la France Insoumise ou par les macronistes de Renaissance pour inscrire un droit à l’avortement dans la Constitution viennent clairement rompre l’équilibre qui existait sur cette question.
Bien qu’opposée à l’allongement du délai pour recourir à une IVG à 14 semaines tel que voté il y a quelques mois, Marine Le Pen considère qu’il faut préserver l’équilibre actuel et non graver dans notre texte suprême une disposition qui aboutirait à une augmentation voire à une disparition des délais et qui pourrait également remettre en cause la clause de conscience existant pour le personnel médical.
Ainsi Marine Le Pen propose de monter au niveau constitutionnel les dispositions actuelles sur l’avortement inscrites dans le code de santé publique.
Ces dispositions ne seraient plus modifiables, dans un sens ou un autre, que par une réforme constitutionnelle, qui devra, pour Marine Le Pen, passer par un référendum.
À l’heure où les Français sont touchés par de multiples crises et au moment où toutes les forces politiques devraient être focalisées sur la recherche de solutions pour améliorer le quotidien de nos compatriotes, il apparaît tout à fait décalé d’ouvrir un débat qui, s’il existe aux États-Unis, n’existe pas en France, aucune force politique n’envisageant de remettre en cause l’accès à l’IVG.
En outre, une jurisprudence de 2001 avait déjà considéré l’accès à l’IVG comme constitutionnel.