Contrairement aux éléments de langage de la macronie, la hausse du prix des carburants n’est pas le fruit du hasard mais le résultat de choix politiques désastreux.
Lors des discussions budgétaires, le groupe Rassemblement National avait prévenu que le pétrole reviendrait en 2023 à des prix élevés puisque la consommation de l’or noir atteint des records et que les pays producteurs revendiquent un baril à plus de 80 dollars.
Anticipant cette hausse en juillet dernier, Jean-Philippe Tanguy avait écrit à Bruno Le Maire et Elisabeth Borne pour proposer des solutions de couverture afin d’amortir la facture énergétique. Ils n’ont évidemment rien fait, à l’image de l’ensemble des gouvernements depuis les crises pétrolières des années 70 qui n’ont pour seule politique que de taxer les Français au nom de l’écologie !
Le Rassemblement National réaffirme que ses mesures, abaissement de la TVA à 5,5% et suppression des deux dernières hausses de la TICPE, baisseraient le prix de l’essence et du gazole respectivement de plus de 33 cts/l et 43 cts/l.
Par ailleurs, le RN propose un strict contrôle des pratiques des raffineurs, des transporteurs et des distributeurs de carburant qui ont tendanciellement augmenté leurs marges dans l’indifférence du gouvernement.
Enfin, le contrôle à moyen terme de la facture pétrolière exige une planification technologique rationnelle prévue par notre plan « Marie Curie », soit le contraire de la politique macroniste fondée sur l’écologie punitive