Communiqué de Sébastien Chenu, député du Nord
Depuis ce lundi 27 avril, les pharmacies peuvent commander des masques « alternatifs » à destination du grand public. Face à la pénurie, une très forte tension sur la demande de masques est à craindre. Aucune spéculation sur les produits essentiels permettant de lutter contre le Covid-19 ne peut être tolérée.
L’État doit exercer un contrôle des prix pour éviter l’explosion des tarifs que nous avons connus avec les gels hydro-alcooliques. Avant le décret du 5 mars 2020, les prix des gels hydro-alcooliques avaient été multipliés jusqu’à 700%.
Pour nous prémunir de toute dérive, le Gouvernement doit promulguer un décret d’encadrement des prix des masques dans les plus brefs délais, comme le permet l’article L410-2 du Code de commerce. Ce décret prévoira de lourdes amendes pour les vendeurs qui ne respecteraient pas les plafonds fixés. Puisque l’ensemble des fabricants se conforment à des normes homogènes, il n’y a aucune impossibilité à établir un plafonnement des prix pour les masques textiles.
D’autres pays européens ont anticipé en encadrant les prix des matériels de protection. En Italie, le chef du Gouvernement a annoncé que le prix des masques chirurgicaux sera fixé à 50 centimes l’unité. Puisque la santé des Français ne se marchande pas, aucune spéculation sur les masques ne peut être tolérée.