Communiqué de presse du Front National et du Collectif Nouvelle Ecologie
Le Sénat a organisé le 13 octobre 2015 une table ronde pour faire le point sur l’affaire Volkswagen et la fiabilité des tests de pollution automobile.
Interrogé par les sénateurs, Joanna Szychowska, chef d'unité de la « législation des marchés publics » à la Direction générale Marché intérieur de la Commission européenne a déclaré que "La Commission n'a eu connaissance de la fraude dont s'est rendu coupable le Groupe Volkswagen qu'en septembre, en même temps que la presse."
Et pourtant ! Le Financial Times du Dimanche 25 Octobre 2015 a eu en main des documents internes à la Commission Européenne, montrant que le commissaire européen à l’environnement Janez Potocnik a alerté ses collègues que des constructeurs automobiles truquaient les tests de pollution.
La Commission Européenne savait, la Commission Européenne a menti et n’a pas protégé les européens. Pire, la Commission Européenne continue de mentir.
Elle a donc en apparence couvert le trucage des tests de pollution et laissé s’installer une concurrence déloyale entre les constructeurs qui respectaient les normes de pollution et ceux qui préféraient ne pas mettre le prix pour protéger les citoyens.
Cela démontre une fois de plus le poids démesuré des lobbies dans les décisions de la Commission Européenne comme l’ont montré les très nombreuses rencontres entre les multinationales et les membres de la Commission au commerce pour l’élaboration du funeste traité transatlantique.
Il est temps qu’une agence publique française, neutre et immunisée de toute pression face aux intérêts privés, voit le jour et soit la seule à contrôler le niveau de pollution émis par les véhicules vendus en France, à autoriser leurs commercialisations. La santé de nos concitoyens passe par cette décision de bon sens, simple et de coût nul puisque les constructeurs automobiles devront payer pour passer les tests cette agence publique française comme ils paient actuellement les agences privées européennes.