Communiqué de presse du Front National
Le mouvement social qui touche la SNCF est une réaction aux désorganisations de service qui vont affecter l'entreprise en vue de préparer la libéralisation du rail exigée par l’Union européenne.
Issue de la loi ferroviaire de 2014, la réforme du « cadre social » qui mobilise aujourd’hui les cheminots s’inscrit en effet dans ce plan d’adaptation à la concurrence qui va désorganiser le service public français du rail et affaiblir durablement la SNCF.
Cette libéralisation dogmatique que le Front National est le seul grand mouvement à dénoncer ne fait que provoquer désordres et reculs dans notre pays. Désordres pour les usagers, reculs pour les salariés et le service public. Sans négliger le risque pour la sécurité, et la hausse des tarifs comme d'autres secteurs ouverts par l'UE à la concurrence l'ont connue.
La France n’a rien à gagner à cette réforme que personne n’a demandée et qui nous est malgré tout imposée par Bruxelles et nos gouvernements. Sa mise en oeuvre ne va faire qu'aggraver un climat social déjà très tendu dans notre pays et dégrader les conditions d'un service public essentiel.