Matraquage fiscal : A quand les orphelins ?

Marine Le Pen

Communiqué

29 juin 2018

Communiqué de presse de Marine Le Pen

Après les étudiants, les chômeurs, les handicapés, l’heure est donc venue pour l’exécutif de s’attaquer aux retraites de réversion, pourtant versées aux plus modestes des veufs et veuves.

4,4 millions de personnes (un quart des 17 millions de retraités actuels) la perçoivent, dont 1,1 million pour lesquels cette pension constitue l’unique revenu !

Paradoxe majeur pour un pouvoir prétendument « féministe », l’immense majorité des allocataires sont des femmes… !

Bien sûr, le gouvernement prend soin de n’évoquer ce rabotage que pour l’avenir, tant le futur système « par points », strictement contributif, s’oppose à la solidarité nationale des droits « dérivés » dont font partie les réversions.

Bien sûr, l’équipe au pouvoir divise pour régner en attisant quelques différences, présentées de façon tronquée, en omettant notamment l’absence de régime complémentaire pour les fonctionnaires.

Ainsi, tout ceci n’est qu’un voile de fumée pour masquer l’essentiel : la volonté de réduire, une nouvelle fois, le montant des futures retraites, au détriment des assurés sociaux les plus malheureux.

Sans le dire, mais en préparant déjà les Français à ce nouveau coup de massue, Christophe Castaner, le secrétaire d’Etat avec le Parlement indique que les pensions de réversion pourraient baisser pour certains et augmenter pour d’autres.

Précautions sémantiques d’usage qui ne sont pas sans rappeler l’exercice de communication auquel s’était déjà livré l’exécutif pour légitimer la hausse de la CSG.

Dans les deux cas, les perdants seront une fois encore les retraités des classes moyennes, déjà frappés par le deuil et désormais condamnés par le gouvernement à l’extrême précarité.

Le devoir impératif de solidarité nationale exige au contraire, le maintien des droits dérivés et de la retraite de réversion, et l’abandon de la logique individualiste du « tout contributif » de la retraite par points.

Marine Le Pen

Communiqué

29 juin 2018

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