Ce mardi 2 avril, Mathilde PARIS a interpellé le Gouvernement sur les modalités de sélection des prochains sites d’accueil des huit futurs EPR 2. À cette occasion, la députée du Loiret a poussé la candidature du site de Dampierre-en-Burly en valorisant ses nombreux atouts.
Mathilde PARIS a notamment souligné la convergence des élus du territoire, des acteurs économiques et des habitants en faveur de l’accueil d’EPR 2 sur le site de la centrale de Dampierre-en-Burly. En effet, lors de l’enquête publique menée à l’été 2023, à l’occasion du réexamen périodique, la centrale de Dampierre a obtenu le meilleur taux national d’acceptabilité locale avec 98% d’avis favorables pour la continuité d’exploitation du site.
D’autre part, elle a fait valoir au Gouvernement que la centrale nucléaire de Dampierre, qui fête cette année ses 44 ans, est la plus ancienne de France, après celle de Bugey. Il semble donc indispensable d’anticiper l’arrivée en fin de vie des réacteurs et de prioriser le remplacement des réacteurs les plus anciens dans le cadre du déploiement des prochains EPR.
Mathilde PARIS a rappelé également que le choix de la centrale nucléaire de Dampierre comporte de nombreux enjeux économiques et sociaux pour le territoire :
La centrale emploie en permanence environ 1 400 salariés d'EDF auxquels s'ajoutent 600 prestataires permanents, 150 apprentis et stagiaires à l’année ainsi que 1 000 à 2 000 salariés d'entreprises partenaires.
Le site est donc un employeur extrêmement important au niveau local. Sa disparition serait un drame pour l'avenir du territoire. Dans les territoires ruraux, comme dans la 3
ème circonscription du Loiret, l’industrie nucléaire est plus qu'essentielle au maintien d’un tissu économique et social.
Alors que la production d’énergie nucléaire répond à des enjeux nationaux fondamentaux de souveraineté énergétique, de réindustrialisation et de décarbonation , Madame la Députée réitère son souhait de voir le Conseil Régional du Centre-Val de Loire, et son président François Bonneau, soutenir ouvertement l’accueil d’EPR 2 dans la Région. Les habitants du territoire ne comprendraient pas que le Conseil Régional du Centre-Val de Loire freine le choix de notre territoire par le Gouvernement pour l'installation des futurs réacteurs EPR 2.
En réponse, le Gouvernement a notamment indiqué que les travaux étaient en cours pour définir les sites d’accueil des 8 prochains EPR et que les critères suivants étaient étudiés :
- les enjeux environnementaux des sites
- les risques éventuels auxquels pourraient être exposés les sites
- le foncier disponible à proximité des centrales nucléaires actuelles
- l’acceptabilité locale (d’où l’importance pour les Régions concernées de se porter volontaires).