Communiqué de presse de Julien Odoul, Président du groupe Front National au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Membre du Bureau National
Le 27 avril dernier, les représentants des États membres de l’Union européenne ont décidé d’interdire trois produits de la famille des néonicotinoïdes, insecticides tueurs d’abeilles.
Mis sur le marché dans les années 1990, ces produits sont responsables de la disparition massive des insectes pollinisateurs et du tiers des populations d’oiseaux en France. Dans l’Yonne, certains apiculteurs ont ainsi perdu 40 à 85% de leurs abeilles et sont passés en quelques années de 200 à une quinzaine de ruches.
Cette interdiction constitue une planche de salut pour les professionnels mais les dégâts pour nos écosystèmes sont immenses et en partie irréversibles.
Neutralisée par les lobbys agrochimiques et anesthésiée par sa propre administration, il aura fallu près de 30 ans à l’Union européenne pour tenir compte des alertes lancées par les apiculteurs et les scientifiques. Elle aura attendu 5 ans pour tenir compte des évaluations négatives publiées par l’agence européenne pour la sécurité des aliments en 2013.
Parmi les premiers à exiger l’interdiction de ces insecticides, le Front National dénonce les carences mortifères de la technocratie bruxelloise et réaffirme que la sauvegarde efficace et pérenne de la biodiversité passe par la reconquête des souverainetés de chaque nation.