Les derniers débats à l'Assemblée nationale sur la question du droit du sol à Mayotte ont une fois de plus illustré le déni de réalité d’une partie de la gauche.
Alors que Mayotte est confrontée à une immigration massive et incontrôlée, reconnue par le Premier ministre lui-même, les propositions visant à mettre un terme à cette situation inacceptable ont été balayées d'un revers de main. Le droit du sol est pourtant détourné de manière systématique dans notre cent-unième département, mettant en péril son identité française et aggravant une situation économique, sociale et sécuritaire explosive.
L’intervention faite à l’Assemblée nationale par la députée écologiste Dominique Voynet, ancienne directrice de l’agence régionale de santé (ARS) de Mayotte, relève de l'aveuglement idéologique.
Prétendre comme elle vient de le faire – ainsi que le communiste Fabien Roussel le mois précédent – que les Mahorais et les Comoriens forment « une seule et même population » revient à nier les valeurs de la République, rappelant que les Français constituent un seul et même peuple, quel que soit l’origine, la confession et ou la couleur de peau. Le discours de madame Voynet, qui cherche à diluer l'identité française de Mayotte dans un autre ensemble national et culturel, est totalement irrespectueux des attentes des Mahorais.
Madame Voynet soutiendrait-elle que les Français du Jura dont elle fut l’élue et les Suisses du canton de Genève forment un même peuple parce qu’ils ont une frontière commune ? Soutiendrait-elle que les Wallons, les Suisses romands ou les Québécois font également partie du peuple français parce qu’ils en partagent la langue et l’origine ? Ce qui s’exprime dans ses propos n’est autre qu’une forme de racialisme paré des atours de la bien-pensance.
Au Rassemblement national, nous demandons que Mayotte soit respectée, comme Marine Le Pen l’a encore rappelé en évoquant l’attitude hostile du régime comorien. Nous demandons également que notre classe politique montre, enfin, un peu de solidarité et d’empathie à l’égard du calvaire enduré par nos compatriotes Mahorais.