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Libéralisation du rail : le saccage de l’Union européenne continue

Marine Le Pen

Communiqué

21 avril 2016

Communiqué de presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

Imperturbablement, en dépit de ses échecs répétés et au mépris des oppositions démocratiques, l’Union européenne poursuit son travail de destruction de nos services publics.

C’est ainsi que le 19 avril, la Commission européenne et le Parlement européen ont conclu un accord sur le « quatrième paquet ferroviaire », qui achève de libéraliser le secteur du rail dans notre pays, ouvrant notamment à la concurrence le transport commercial des passagers.

Cette dernière mesure va inévitablement priver la SNCF de parts de marché sur ses lignes les plus rentables, affaiblir sa santé financière et donc mettre en péril ses autres activités.

C’est toute la logique du service public qui est ici cassée. Les lignes les moins rentables continueront de fermer, comme cela se produit déjà depuis des années, accélérant la désertification rurale et le délitement de notre cohésion territoriale.

Les échéances marquant la fin du service public français du rail approchent à grand pas, et il ne faut pas aller chercher plus loin l'origine des cars de Monsieur Macron. 2019 pour l’ouverture à la concurrence, 2023 pour l’obligation faite aux collectivités territoriales et à l’Etat de procéder à des appels d’offres européens pour les contrats de service public. En d’autres termes, il sera bientôt interdit de favoriser une entreprise nationale, donc la SNCF, pour des missions de service public.

Ce schéma destructeur pour notre modèle national nous est imposé par l’Union européenne, avec la complicité active du PS et des Républicains ex-UMP. La France et les Français n’y gagneront rien : ni emploi, ni baisse des prix, ni meilleure qualité du service, comme on l’a déjà constaté dans les autres grands secteurs libéralisés (énergie, transports maritimes).

Le service public français du rail doit être défendu et le monopole de la SNCF réaffirmé, mais il faut pour cela récupérer notre souveraineté nationale, ce que seuls nous proposons.

Marine Le Pen

Communiqué

21 avril 2016

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