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Absurdité réglementaire du 1er mai : laissons nos boulangers travailler !

Julien LEONARDELLI

Communiqué

18 avril 2025

Alors que l’an dernier, cinq boulangeries ont été sanctionnées en Vendée pour avoir maintenu leur activité le 1er mai, qu’en sera-t-il cette année ? Si les sanctions d’hier s’appuient sur la fin d’une tolérance ministérielle datant de 1986, désormais considérée comme obsolète par le ministère du Travail, cette situation aberrante fait planer une épée de Damoclès sur toute une profession.

En tant que député européen du Rassemblement National et fils d’artisan boulanger, je m’indigne de l’interdiction faite aux boulangers de faire travailler leurs salariés sur la base du volontariat le 1er mai, jour pourtant crucial pour leur activité, qui représente un chiffre d’affaire de 70 millions d’euros pour la profession et pas moins de 10 millions d’euros de taxes générées.

Plutôt que de favoriser l’assistanat et d’entraver l’activité économique du pays comme le fait le gouvernement Macron, nous devons au contraire, revaloriser le travail et mieux récompenser l’effort en laissant les Français entreprendre, travailler et innover.

Alors que nos boulangers ont été à juste titre reconnus comme essentiels durant la crise sanitaire du Covid, je demande au gouvernement de clarifier sans attendre la réglementation pour mettre fin aux incohérences administratives et de reconnaître la boulangerie comme une activité vitale pour le pays, ce qui permettra ainsi aux boulangers de travailler librement le 1er mai sans craindre de sanctions.

Julien LEONARDELLI

Communiqué

18 avril 2025

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