Communiqué de Presse du Front National
Plusieurs associations ont exprimé leurs inquiétudes au sujet de l'hébergement des sans-abri cet hiver en France. On évoque une situation terrible dans les grandes villes, par exemple à Lyon où 1800 personnes sur les premières semaines de décembre n'ont pas obtenu d'hébergement.
La ministre du Logement Emmanuelle Cosse a beau éluder le problème et se montrer rassurante, cette situation est constatée sur le terrain et n'est pas tolérable. Malgré le déni gouvernemental, il est très difficile de ne pas établir un lien entre cette difficulté à loger les SDF et l'afflux massif de migrants dans notre pays, dont le logement est souvent pris en charge prioritairement par les pouvoirs publics. Le gouvernement français craint en effet d'être accusé de ne pas respecter ses obligations européennes en matière d'hébergement des demandeurs d'asile, dont le nombre a encore augmenté de 10% en 2016. La Cour des Comptes a déjà évoqué elle-même cet effet d'éviction : "La saturation du dispositif d'accueil de demandeurs d'asile conduit à un report conséquent des demandes sur l'hébergement d'urgence de droit commun. Il en résulte un effet d'éviction de personnes sans domicile qui auraient dû bénéficier d'une place", avril 2015.
Il y a beaucoup à faire pour sortir de la rue les sans-abri et les loger convenablement, à tous niveaux. Mais la première des choses à faire est de cesser de saturer l'hébergement d'urgence par une immigration de plus en plus massive. A ce titre, le devoir du gouvernement français est de mettre un coup d'arrêt à la politique d'accueil des migrants et de travailler avec les autres pays à une solution dans les pays d'origine, et non en France.