Le mensonge après l’insulte

Philippe Eymery

Communiqué

04 février 2020

Communiqué de presse de Philippe Eymery, Président du groupe RN au Conseil régional des Hauts-de-France

M. Bertrand en campagne présidentielle ferait mieux de s'occuper de la région qu'il préside et où il accumule les échecs. Ce 30 janvier 2020 en séance plénière un de ses vice-présidents a confirmé et réitéré à plusieurs reprises son propos du 12 décembre adressé à Marine Le Pen «je continuerai à vous insulter avec plaisir». Ceci donne une idée du niveau auquel l’Exécutif du conseil régional place le débat.

Mais à cela s’ajoute le mensonge en particulier sur l’emploi. Entre le 1er janvier 2016 et le 31 août 2019, selon l'INSEE, la population active a régressé en région Hauts-de-France de 84650 personnes. Le nombre de chômeurs n’ayant reculé que de 5 805 personnes, on constate en fait une hausse de la part des demandeurs d’emploi dans la population active. Ce qui confirme le décrochage régional en matière d’emploi du fait d’une politique économique régionale inadaptée.

Nous rappellerons aussi à M. Bertrand qu’il a mis plus de 4 ans à accéder à la demande des élus RN de supprimer les subventions du conseil régional au lycée Averroès, émanation des Frères Musulmans. Le même Bertrand s'était rendu au lycée Averroès en délégation en janvier 2015, le lendemain de l'attentat de Charlie Hebdo, sur le thème « pas d'amalgame ».

Sur une radio nationale ce matin, ne craignant pas la contradiction, il accuse notre groupe d'être à la fois dangereux... et de ne faire aucune proposition. Ceux qui suivent l'actualité des débats au Conseil régional peuvent en juger sur pièce en consultant nos dizaines d'amendements et interventions.

Le groupe Rassemblement National au conseil régional continuera à faire des propositions en matière économique, d’aménagement du territoire... Propositions que la majorité reprendra probablement avec quelques mois ou quelques années de retard.

Cela sert mieux l'intérêt général que l'insulte et le mensonge

Philippe Eymery

Communiqué

04 février 2020

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