La fin de la ferme des 1000 vaches doit être une étape vers la fin de l’élevage intensif

Annika Bruna

Communiqué

14 décembre 2020

Communiqué de Mme Annika Bruna, Député Français au Parlement européen, membre de la commission d’enquête sur le transport des animaux

La ferme des 1000 vaches, première initiative française d’élevage laitier en ferme-usine cessera sa production au 1° janvier 2021. Cette ferme, construite en 2014, était emblématique du combat entre 2 modèles, celui de l’élevage intensif et celui de l’agriculture familiale française.

Le Rassemblement National condamnait dès 2015 les conditions d’élevage et le non-respect de la capacité maximale d’accueil de cette ferme usine qui comptait 850 bovins contre 500 autorisés.

Rappelons que les fermes-usines accroissent le risque d'épidémie lié à la concentration des animaux et ne permettent pas aux animaux de bénéficier de conditions de vie correctes. L’objectif étant la baisse des coûts, la qualité des produits est également impactée. Elles sont une concurrence néfaste au modèle français de l’exploitation familiale, qui façonne nos paysages, et qu’une large majorité de nos agriculteurs et de nos concitoyens privilégient.

La France doit défendre un élevage extensif, respectant le bien-être animal, et gage d’une qualité qui est un argument de vente pour nos agriculteurs en France comme à l’étranger. Elle doit refuser le développement des fermes-usines et dénoncer les traités de libre échange qui mettent ses agriculteurs en concurrence avec une agriculture intensive néfaste pour l’homme, l’animal et l’environnement.

Annika Bruna

Communiqué

14 décembre 2020

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