La production automobile française a atteint un niveau historiquement bas en 2024, avec seulement 1,34 million de véhicules produits, soit une baisse de 11 % par rapport à l’année précédente. Ce chiffre n’avait pas été aussi faible depuis les années 1960 et témoigne de la situation préoccupante de ce fleuron français.
Plusieurs facteurs expliquent cette chute dramatique pour notre économie, à commencer par des politiques européennes contraignantes faites de normes environnementales et de réglementations absurdes comme l’interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs à partir de 2035. Une décision qui a d’ailleurs, largement contribué à déstabiliser les constructeurs français, créant une véritable incertitude sur le marché et pénalisant les emplois du secteur.
Face à une concurrence internationale accrue qui fait pression sur nos entreprises françaises, le Président Macron a fait le choix d’une transition énergétique mal préparée, nous précipitant vers le tout électrique, sans une stratégie adaptée aux spécificités de notre industrie française. Une décision purement idéologique qui a entraîné une perte de compétitivité et des suppressions d’emplois massives.
Le Rassemblement National refuse de rester spectateur face à la dégringolade de l’industrie automobile française. Le temps est venu de mettre en place le patriotisme économique, qui passe par l’instauration de mesures pour protéger notre industrie des distorsions de concurrence internationales, tout en favorisant les circuits courts et la production locale. Il faut aussi soutenir l’innovation, en investissant dans la recherche et le développement pour repositionner la France en leader des technologies automobiles du futur. Il faut enfin repenser notre approche globale d’une transition énergétique progressive, qui tient compte des réalités économiques et sociales, en commençant par s’ opposer aux interdictions brutales des moteurs thermiques, ainsi qu’à l’instauration de l’ETS2, la future taxe carbone qui va alourdir la facture des automobilistes.