Rody Tolassy, Député européen du Rassemblement National
Délégué régional du RN aux Antilles-Guyane
Ce samedi 22 mars, le monde célèbre la journée mondiale de l’eau. Cette journée, visant à sensibiliser le monde aux enjeux liés à l'eau douce, encourager une gestion durable de cette ressource et attirer l'attention sur les problématiques d'accès à l'eau potable doit nous rappeler qu’encore aujourd’hui, nombre de compatriotes en sont privés.
Mayotte, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, soit plus d'un million de Français, n’ont toujours pas un accès régulier et pérenne à l’eau potable. C'est une réalité choquante et inacceptable au XXIe siècle.
En 2024, les chiffres sont alarmants :
• À Mayotte, nos compatriotes ont été privés d'eau pendant plus de 100 jours.
• En Guadeloupe comme en Martinique, des coupures ont durement affecté les habitants pendant près d’un mois en cumulé.
• En Guyane, près de 40 000 Guyanais ont eu un accès extrêmement limité à l'eau potable, vivant au rythme de pénuries récurrentes.
Des établissements scolaires ont même dû fermer leurs portes en raison du manque d'eau, sacrifiant ainsi l'éducation de notre jeunesse, déjà fragilisée par les crises successives et les choix de nos gouvernements successifs.
Cette Journée mondiale de l'eau doit servir de rappel urgent à Emmanuel Macron et à son gouvernement : Il est inacceptable, en 2024, que des Français soient privés d’une ressource aussi essentielle et vitale que l'eau potable.
Il est urgent que l'État français assume pleinement ses responsabilités en reprenant la gestion de l'eau, afin de réaliser les travaux et investissements nécessaires. Une fois ce rattrapage effectué, la gestion de l'eau pourra être réattribuée aux collectivités locales, accompagnée d'un plan de gestion quinquennal pour garantir une gestion pérenne et efficace.