Communiqué de Louis Aliot, vice-président du Front National chargé du projet, Directeur de la campagne de Marine Le Pen chargé du Pôle Rassemblement national
Se voyant déjà en haut de l’affiche, alors que les sondages confirment une baisse lente mais continue, Hollande n’a pas hésité à insulter les catégories populaires qui s’apprêtent à voter pour Marine Le Pen.
Frappé par une amnésie générale, Hollande a tiré un trait sur seize ans de gestion économique et sociale calamiteuse. Il tente aussi de faire oublier que le PS et ses alliés écologistes ou communistes sont à la tête de 20 régions, de plus de la moitié des départements de France et de la majorité des grandes villes avec des résultats catastrophiques pour l’emploi, la sécurité, la laïcité et la morale publique !
Avec cette gauche, jamais les riches n’ont été aussi riches, les pauvres aussi pauvres, jamais les ouvriers, les employés, les agriculteurs, les artisans, les commerçants et les salariés modestes n’ont payé aussi cher une politique irresponsable et dramatique pour leur survie, jamais la république n’avait été aussi corrompue !
C’est dans ce contexte que monsieur Hollande s’apprête à rendre hommage à François Mitterrand, l’ami de René Bousquet et le plus célèbre décoré de la Francisque.
La démocratie ne se discute pas et les électeurs comme les élus sont égaux en dignité comme en droit. Lorsque Hollande insulte les électeurs de Marine Le Pen, il insulte la république et le suffrage universel.
Si les politiciens sont mécontents de la situation dans laquelle nous nous trouvons alors ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, car nous ne sommes pas responsables du chômage, de la précarité, de l’insécurité, de l’immigration, de la corruption et de la ruine des valeurs traditionnelles !
Notre action politique s’inscrit dans le strict respect des lois républicaines. Hollande ferait bien de relire certains textes fondateurs de notre république et de notre démocratie. Les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 sont là pour lui rappeler que : « Nul ne peut être inquiété pour ses opinions… » et que « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme… »