Communiqué de Presse de Communiqué de la fédération du Front National – Rassemblement Bleu Marine de Paris
Anne Hidalgo a découvert l’eau tiède hier lors de la réunion de son exécutif : il manque 400 millions d’Euros au budget municipal pour 2015. En cause, la baisse de la dotation de l’Etat et des droits de mutation ainsi que l’explosion des dépenses prévues.
Le désengagement de l’Etat est une constante depuis des années. A Paris comme ailleurs, il aurait du être anticipé. Les professionnels du secteur immobilier annoncent depuis des mois la baisse prévisible des droits de mutation. Déjà dans son programme municipal pour 2014, le Front National – Rassemblement Bleu Marine de Paris s’inquiétait pour les finances municipales en cas de baisse de ces droits. Il n’y a donc au final aucune surprise, rien que de prévisible… et de longue date.
Le chapitre des dépenses est tout aussi consternant, en particulier celui des investissements, chers à la municipalité mais surtout chers pour les contribuables. Alors que l’on célèbre justement le gaspillage de la rénovation du forum des Halles, la municipalité annonce en parallèle de son déficit prévisible, un budget de 426 millions d’Euros pour une quinzaine de projets essentiels, comme l’installation de tipis d’indien dans les parcs municipaux. Gageons que les parisiens en proie à la vie chère et à l’insécurité sauront apprécier les priorités budgétaires et politiques de la Mairie de Paris.
Une fois encore, l’amateurisme et l’irresponsabilité de l’équipe municipale explosent au grand jour. Le Front National – Rassemblement Bleu Marine de Paris dénonce une équipe municipale incapable d’anticiper l’évidence, Mais également des dépenses ineptes et clientélistes à mille lieues des besoins des parisiens.
A l’inverse de cette tendance, nous proposons à Paris d’assainir les comptes par un plan d’économie de 163 millions d’Euros sur le temps de la mandature, basé prioritairement sur la diminution de la masse salariale municipale et une meilleure gestion des primes, ainsi que la révision complète des politiques culturelles et associatives en parallèle de la politique de dépenses sociales, l’une comme l’autre largement affecté à des aides communautaristes ou clientélistes.