Communiqué de Mme Annika Bruna
Député français au Parlement européen
Le 15 septembre dernier, le Parlement européen s’honorait par un vote quasi unanime (667 voix pour, 4 contre et 0 abstention) sur une résolution qui demandait à accélérer « le passage à une innovation sans recours aux animaux dans la recherche, les essais réglementaires et l’enseignement ».
Le 3 décembre dernier, c’était au tour de Brigitte Bardot de demander à Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, une action en faveur de « cette impasse honteuse qu’est l’expérimentation animale »[1].
Je me joins à cette demande pour rappeler que des alternatives modernes existent, telles que les expérimentations in vitro, la modélisation informatique ou encore le microdosage ; sans compter les technologies génétiques comme CRISPR/Cas9.
Comme le note Madame Bardot, la France va prendre la présidence de l’Union européenne en janvier 2022. À cette occasion, notre pays peut et doit donc agir en faveur d’un financement par l’Union européenne et les États membres de ces nouvelles méthodes d’expérimentation, afin de rapidement les substituer aux tests sur les animaux.
[1] https://www.fondationbrigittebardot.fr/lettre-ouverte-de-brigitte-bardot-a-frederique-vidal-ministre-de-lenseignement-superieur/
