Julien Odoul dénonce les agissements du groupuscule d’extrême gauche « La Jeune Garde », dont les actions violentes et les exactions répétées constituent une atteinte grave à l’ordre public et aux libertés fondamentales, notamment la liberté syndicale des étudiants dans les universités françaises et demande au Gouvernement de dissoudre ce collectif.
Depuis sa fondation en 2018 à Lyon, « La Jeune Garde » s’est illustrée par de nombreuses opérations violentes à travers le pays. Parmi les faits reprochés à ce groupuscule :
- 6 février 2022 : agression de plusieurs militants se rendant à un meeting politique à Lille.
- 23 février 2022 : à l’occasion d’une conférence à la faculté Rennes 2, des membres de « La Jeune Garde » ont frappé et séquestré un participant identifié comme militant de droite en raison d'une coque de téléphone arborant une fleur de lys.
- 5 mai 2022 : série d’agressions filmées sur des militants patriotes à Lyon, attaqués individuellement par des groupes de membres de « La Jeune Garde ».
- 21 septembre 2023 : agression de membres des Jeunes avec Macron sur le campus de la faculté de Nanterre.
- 27 juin 2024 : huit membres de « La Jeune Garde » ont été mis en examen pour « violences en réunion en raison de la race, de l’ethnie ou de la religion » après l’agression d’un mineur de 15 ans dans le métro parisien, soupçonné par ces militants d’appartenir à la Ligue de défense juive.
- 13 janvier 2025 : à Montpellier, un étudiant de 18 ans, membre de La Cocarde, a été violemment agressé par quatre membres de « La Jeune Garde » pour avoir retiré un de leurs autocollants à la sortie d'un restaurant universitaire. Une plainte a été déposée, et sept jours d'incapacité totale de travail (ITT) ont été prescrits.
- 22 janvier 2025 : à Strasbourg, quatre membres du syndicat étudiant La Cocarde ont été suivis, insultés, puis frappés par des membres de « La Jeune Garde Strasbourg ». Chacun des étudiants agressés a reçu quatre jours d'ITT, et une plainte a été déposée.
- 11 février 2025 : à Toulouse, des militants de l'UNI ont été violemment agressés sur le campus de l'université par des individus se revendiquant de « La Jeune Garde ». Trois blessés sont à déplorer, dont un hospitalisé.
Ces exemples récents illustrent une escalade de la violence orchestrée par « La Jeune Garde », visant systématiquement des individus ou des groupes en raison de leurs opinions politiques ou de leur appartenance réelle ou supposée à des mouvements de droite. Ces agissements instaurent un climat de terreur au sein des universités et de la société civile en portant clairement atteinte à la liberté d’expression et de réunion, à la liberté de manifester et au pluralisme politique et syndical.
Julien Odoul, à travers la question écrite posée à Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, demande d’engager la dissolution du groupuscule d’extrême gauche « La Jeune Garde », conformément à l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure, afin de garantir la sécurité des étudiants et de rétablir un climat de liberté et de sérénité au sein des établissements d’enseignement supérieur.
Le Rassemblement National presse Bruno Retailleau de joindre la parole aux actes : déjà, en décembre 2022, Marine Le Pen et Jean-Philippe Tanguy ont écrit au Gouvernement Borne et Julien Odoul a interpellé en octobre 2024 le ministre de l’Intérieur lui demandant de dissoudre « La Jeune Garde ».
Julien Odoul
Député de l'Yonne et porte-parole du Rassemblement National
