Mardi, 21 Janvier, avec Rody Tolassy et Marie-Luce Brasier-Clain, j'ai participé au Parlement européen à la Conférence des présidents de régions ultrapériphériques de l’Union européenne, constituées pour l'essentiel de la France des outre-mer.
Cette conférence était présidée par Huguette Bello - présidente du conseil régional de La Réunion - et rehaussée par la présence de Roberta Metsola, présidente du Parlement européen, Antonio Costa, président du Conseil européen, Raffaele Fitto, vice-président exécutif de la Commission européenne en charge du développement régional, ainsi que des présidents du conseil départemental de Mayotte, des conseils régionaux de Guyane, Guadeloupe, Martinique et Saint-Martin.
En introduction, Huguette Bello, soutien de Jean-Luc Mélenchon, a largement donné la parole à Manon Aubry, députée LFI, qui a reconnu qu'elle ne connaissait rien aux outre-mer et s'est éclipsée une fois terminée son intervention, méprisant ainsi les présidents de Régions Martinique, Guadeloupe, Guyane, Mayotte et Saint Martin ayant parcouru plusieurs milliers de kilomètres pour être présents, sans daigner écouter les nombreux élus présents.
Madame Bello a, ensuite, longuement donné la parole à François-Xavier Bellamy et à Fabienne Keller, qui se sont éclipsés de la même façon une fois prononcé leur discours convenu !
Au mépris de toutes les convenances, il aura fallu attendre une heure et demie, afin que les principaux invités puissent obtenir quelques maigres minutes d'expression.
Le Rassemblement national n'a pu s'exprimer - par ma personne - que quelques instants, tandis que notre ami Rody Tolassy, député au Parlement européen représentant la Guadeloupe, a été interdit de parole, au motif que les interprètes avaient fini leur journée de travail…!
Cette conférence s’est tenue sous le régime de la censure. Quant aux institutions européennes, elles ont été prisonnières du sectarisme politique de LFI.
Je m'honore d'avoir pu rendre compte du déplacement effectué à Mayotte avec Marine Le Pen et défendre, in extremis après trois heures d’attente et avant que ne retentisse le gong de fin de partie, les positions qui sont celles de Marine Le Pen et du Rassemblement national : simplification administrative dans la France des outre-mer pour l'accès aux fonds européens ; création d’avances remboursables et garantie européenne en la matière ; adaptation des normes agricoles aux réalités climatiques des outre-mer ; adaptation des normes de la pêche à la taille réelles des flottilles, notamment à Mayotte.
Il est affligeant de constater comment LFI utilise les institutions européennes pour ses coups politiques et continue de mépriser le vote et l’expression démocratique de plus de 500 000 de nos compatriotes ultramarins !
