Le Front National proteste contre sa mise en examen prononcée ce jour par les juges d’instruction du tribunal de grande instance de Paris. Il forme dans les jours qui viennent devant la cour d’appel un recours contre cette mise en examen.
Cet épisode judiciaire intervient après la mascarade offerte par le procureur de la république de Paris qui a tenté au mois de juin de faire mettre en examen le trésorier du Front national sur la base d’un texte de loi inexistant, du jamais-vu.
Aujourd’hui, le procureur a osé habiller les mêmes faits d’une autre qualification juridique (recel de produits d’abus de bien sociaux) et se fonde sur un texte cette fois-ci existant. Toutefois, sur le fond, il n’apporte aucune preuve de ce prétendu recel.
Il en est de même avec une incrimination que le procureur avait oublié en juin : le FN serait complice d’une escroquerie. Là encore, l’accusation n’apporte aucune preuve : il n’y a eu aucune escroquerie lors des élections législatives de 2012 et donc aucune complicité.
Le Front national dénonce de la part des autorités judiciaires, ministère de la justice, procureur de la République, un acharnement sans précédent qui veut couvrir une série de maladresses inacceptables et un dossier tout à fait vide sur le fond. Dans un état de droit, il n’est pas permis de se conduire ainsi vis-à-vis d’un parti politique parfaitement démocratique, réunissant des dizaines de milliers d’adhérents et des millions d’électeurs. Le Front national ne laissera pas, alors qu’il n’a strictement rien à se reprocher, sa marche en avant être entravée.