Communiqué de Presse du Front national
Les conclusions de la Commission d’enquête parlementaire sur les attentats de janvier et novembre 2015 sont riches d’enseignements et mettent en lumière, notamment, les failles encore trop nombreuses de notre système de renseignement.
A cet égard, le rapport de la Commission d’enquête dresse un véritable réquisitoire contre les réformes de Nicolas Sarkozy qui ont totalement désorganisé les services et affaibli l’efficacité du renseignement de terrain. Il s’agit là d’une nouvelle disqualification de son action en matière sécuritaire, qui s'ajoute aux baisses d’effectifs insupportables qu’il a imposées à la France (-12 500 policiers et gendarmes, - 54 000 militaires, - 2000 douaniers).
Pour sa part, le Front National salue dans ce rapport un certain nombre de recommandations qui vont dans le sens de ses propres propositions, en particulier sur les rapprochements à mettre en œuvre entre les différents services, sur l’établissement d’une base de données exhaustive sur le terrorisme accessible à tous les services de sécurité, ou encore sur la redynamisation absolument nécessaire du renseignement de terrain.
Nous appelons néanmoins à aller beaucoup plus loin sur la reconnaissance du renseignement pénitentiaire qui doit être pleinement intégré à la communauté française du renseignement, avec un nouveau statut et des moyens supplémentaires. Il faudra aussi s'interroger sérieusement sur l'incompatibilité totale entre la poursuite d'une politique d'austérité aveugle et l'affichage d'objectifs ambitieux pour le renseignement et la sécurité.
Mais au final nous regrettons fortement que ce rapport ignore largement les outils à retrouver et les politiques indispensables à mettre en place pour lutter efficacement contre le terrorisme islamiste, en particulier l’impératif retour aux frontières nationales, l’arrêt de la politique d’immigration massive et d’accueil aveugle des migrants, la fermeture des mosquées radicales et la surveillance de l'infiltration de lieux de culte musulmans par les radicaux, ainsi qu'un net durcissement de la politique pénale réservée aux djihadistes.