Communiqué de la fédération du FN-RBM de Paris
"Les voitures auront une place résiduelle". C'est par cette annonce qu'Anne Hidalgo lance sa pseudo consultation sur la piétonisation des voies sur berge et des grandes places parisiennes. Une méthode devenue sa spécialité : faire semblant de demander leur avis aux parisiens, quand l'essentiel est déjà décidé et qu'il ne reste à choisir qu'entre la peste et le choléra, ou plutôt ici entre les bouchons et les embouteillages.
Réduire encore la place de l'automobile à Paris, c'est garantir à tout ceux qui ne pourront pas faire autrement, des bouchons interminables dans les rues encore ouvertes à la circulation, au détriment de la qualité de vie des riverains et avec la garantie d'une nouvelle augmentation quasi mathématique des pics de pollution.
C'est surtout pénaliser les artisans, qui ne transporteront de toute façon jamais sacs de plâtre ou pièces détachées en métro, et les banlieusards fuyants des transports en commun sales et peu fiables, quand ils ne sont pas tout simplement inexistants dans certaines zones. C'est faire de Paris une ville de l'entre soi bobo, ouverte aux clandestins mais fermée aux franciliens. C’est aussi pénaliser les familles.
Le Front National réclame le retrait de ces projets néfastes pour l'environnement et propose un changement radical de la politique de circulation francilienne et parisienne, basé sur la recherche de la fluidité du trafic, tout en développant sérieusement l'alternative que représenteraient enfin des transports en communs de qualité. Qu'en Ile de France ce soit les embouteillages, et les socialistes, qui deviennent résiduels.