Algérie : il y a cinquante ans ...l'exode et les massacres. Pour quels résultats ?

Louis Aliot

Communiqué

05 juillet 2012

Communiqué de Presse de Louis Aliot, Vice-président du Front National

Il y a cinquante ans l’Algérie devenait indépendante après les reniements, les trahisons et les crimes initiés ou cautionnés par les gouvernements de l’époque.

Il y a cinquante ans plus d’un million de rapatriés, femmes, enfants, vieillards, de toutes origines et de toutes conditions, traversaient la méditerranée conformément au destin qui leur était réservé à savoir la valise ou le cercueil.

Il y a cinquante ans, nos compatriotes Harkis subissaient aussi le lâche abandon du gouvernement Français et ses conséquences, à savoir les atrocités du FLN et les crimes abominables commis sous ses ordres. Après cette date, plus de 100.000 personnes, civiles ou militaires, sont mortes ou disparues, dans un silence complice.

Aujourd’hui que reste-t-il de cette indépendance ?

Cinquante ans après l'indépendance l'Algérie, après avoir connu la dictature, les règlements de compte et la guerre civile, est au bord de l'implosion sociale et aux mains de la répression militaire. Minée par la corruption, le clientélisme, la misère sociale et l’autoritarisme de l’Etat toujours FLN, l’Algérie s’enfonce dans le marasme.

Malgré la manne apportée par l’exploitation du pétrole et des atouts économiques évidents, la population manque de tout, de logements, de travail, de soins, de libertés et de perspectives contribuant ainsi à l’immigration de sa jeunesse notamment vers la France.

Comme le relève un commentateur algérien, « l’Algérie a cinquante ans et ne sait toujours pas où elle va. » L’indépendance dans les conditions dans lesquelles elle s’est réalisée, aura été un drame pour les Français, victimes de l’exode et des atrocités, et une lente agonie pour tous ceux qui, en Algérie, ont cru aux promesses de l’indépendance.

Le Front National se souvient et salue la mémoire de ces sacrifiés de l’Histoire. Il leur témoigne de son affection et de son indéfectible soutien.

Nous appelons nos sympathisants et tous ceux qui s’intéressent à cette mémoire, à se joindre aux manifestations de recueillement et de souvenir qui se tiennent dans beaucoup de villes françaises.

Louis Aliot

Communiqué

05 juillet 2012

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