Communiqué de Wallerand de Saint-Just, Candidat du Front National-RBM à la mairie de Paris
Voulue pour le bien - être des enfants, ceux-ci sont paradoxalement les grands oubliés de la réforme des rythmes scolaires et cela, pour les raisons suivantes :
Depuis le 3/09/2013, 135 000 écoliers parisiens ont maintenant un emploi du temps surchargé et décousu soit le lundi et le jeudi de 8h30 à 16h30, le mardi et le vendredi de 8h30 à 15h, le mercredi de 8h30 à 11h30. Au total cinq jours sans coupure avec, de 15h à 16h30, le mardi et le vendredi, des activités périscolaires prises en charge par la Mairie de Paris avec pour conséquences : Le mercredi après-midi (exemple du 15ème arrondissement), beaucoup plus d’enfants dans les centres de loisirs que les années précédentes, des horaires exponentiels dans les établissements scolaires pour une majorité d’enfants qui restent à la cantine, à la garderie du soir, aux centres aérés du mercredi, soit au total 50h par semaine dans les locaux scolaires pour 24h en classe pour apprendre. Dans un pays où il est reconnu que les parents consacrent le moins de temps à leurs enfants, la réforme ne fera qu’amplifier ce phénomène de décharge éducative de la famille sur l’école et d’une irresponsabilité parentale renforcée, dans une période où l’on dénonce le manque de repères et d’encadrement.
Du côté des enfants : En maternelle (petite section) les enfants sont réveillés pendant la sieste et subissent un rythme scolaire et un encadrement différent chaque jour. Cela entraîne fatigue et troubles du comportement (agitation et excitabilité). En primaire on observe un manque de concentration qui entraîne des difficultés d’apprentissage.
Du côté des animateurs, ceux- ci sont souvent en nombre insuffisant, peu formés, d’où mal rémunérés, donc beaucoup abandonnent ce qui est à l’origine d’une grande rotation néfaste pour les enfants.
Du côté des agents de service, ils sont promus « animateurs » pour une partie de leur temps et personnel d’entretien pour l’autre partie. C’est selon …. Il est à observer que le ménage n’a pas diminué, voire mécaniquement augmenté en raison des multiples va et vient des activités péri scolaire qui concernent des centaines d’enfants et qui sont à la source de problèmes d’hygiène non négligeables.
Du côté des enseignants, ils sont évincés à contre cœur de leurs classes le mardi et vendredi pour laisser place aux activités péri scolaires. De plus les classes deviennent lieux d’activité et de loisir et perdent le caractère de lieu d’étude et d’apprentissage, ce qui n’est pas sans conséquence dans la représentation psychique des enfants.
Sur le plan de la sécurité, l’école, qui avait à réussi à être un lieu sécurisé et protecteur pour l’enfant et la famille, est aujourd’hui fragilisée en raison d’un va et vient incessant d’animateurs à compter de 15h et ce, deux jours par semaine.
En conclusion, cette réforme menée à la hache n’a pas su tenir compte des paramètres fondamentaux suivants : - l’enfant dans son devenir, - le coût nécessaire à l’adaptation des locaux, - la formation du personnel, - le matériel spécifique.
Cette réforme est, pour les enfants et les parents, déjà un échec, mais, pour le couple Delanoë-Hidalgo, un succès idéologique.