Edito de Steeve Briois (05.04.13), Secrétaire Général du Front National
Il aura fallu à peine dix mois à François Hollande pour créer une ambiance digne de la fin de l'Ancien Régime. Dix mois sans état de grâce, dix mois de déception immédiate, sans même donner l'illusion d'essayer de faire illusion.
La première année d'exercice du pouvoir par les socialistes n'est pas encore achevée que déjà les esprits sont tournés vers 2017, avec le sentiment que ce quinquennat sera un coup pour rien, cinq années supplémentaires qui seront perdues, avec le risque qu'elles soient irrattrapables.
On ne nous fera pas dire qu'il faut regretter Sarkozy, sûrement pas, puisque le principal reproche à faire à Hollande est justement d'être un parfait suiveur de la politique ultra-libérale, antinationale et immorale menée par l'UMP jusqu'alors.
Car les affaires Cahuzac et Augier ne sont que la continuité des affaires Boutin, MAM, Woerth, Blanc, et Karachi, mais aussi des affaires de la mairie de Paris, de Tibéri, de Chirac, elles-mêmes inspirées des grands scandales de la Mitterrandie et de la Giscardie.
L'affaire Cahuzac n'est pas choquante parce qu'elle serait extraordinaire ou exceptionnelle, elle est choquante parce qu'elle alourdit une charrette de scandales politico-financiers déjà bien chargée.
La crise de confiance entre les Français et le régime s'aggrave chaque jour un peu plus. A nous de recréer ce lien, de prouver à nos compatriotes qu'il reste des hommes et des femmes pour les servir !