Edito de Steeve Briois (05.09.2014), Secrétaire Général du Front National
Il n'est pas très important de savoir si les propos de François Hollande rapportés par Trierweiler sont authentiques ou fabulés. Si le spectacle auquel se livrent les socialistes et l'ancien couple présidentiel est parfaitement déplacé et indécent, le mépris de classe évoqué par Valérie Trierweiler n'est pas une surprise. Il y a des décennies que la gauche française, sous couvert de défendre notre peuple, ne rate aucune occasion de le trahir ou de l'humilier.
Il y a bien longtemps que les socialistes, et leurs alliés communistes et verts affichent une incompréhension totale et un dédain des Français. L'exemple le plus probant est cette systématique manie consistant, à l'issue de chaque scrutin, à vociférer qu'ils n'ont rien compris, qu'ils ont mal voté, qu'ils l'ont fait uniquement par colère comme si le Français pensaient avec ses tripes et jamais avec son cœur et son cerveau. A demi-conscient de ce décrochage et de ce fossé entre pseudos-élites et le peuple, la gauche française a laissé tombé les sans-grades pour choisir d'autres clientèles électorales, dans un esprit marketing aussi opportuniste que contraire à l'universalisme républicain.
La spirale infernale n'est pas prête de s'estomper pour l'actuel gouvernement. Il reste encore un moyen d'arrêter le fiasco de manière digne : permettre à nos compatriotes de repasser aux urnes afin d'élire une assemblée nationale qui lui ressemble vraiment. Dissolution et scrutin proportionnel sont les deux seules issues à la portée des socialistes pour partir sans laisser l'impression indélébile qu'ils vont foutre le pays en l'air par délit d'orgueil. Ils n'auront pas cette chance deux fois !