Edito de Steeve Briois (11.07.14), Secrétaire Général du Front National
La "droite forte" était cette motion arrivée en tête du dernier et cataclysmique congrès de l'UMP. Si elle montrait une envie sincère des adhérents et militants de l'UMP de renouer avec la fermeté en matière d'immigration et d'insécurité, elle n'était jamais qu'une caution portée par les petits VRP du Sarkopéisme pour tenter d'attirer à eux les électeurs du Front National.
Pur gadget marketing et cosmétique, ce courant a été créé par Guillaume Peltier, ex-FN-MNR-MPF, et Geoffroy Didier, fils spirituel de Brice Hortefeux. Pseudo-garants de la fermeté et des valeurs de la droite auto-proclamée "Républicaine", ils ont pourtant tout accepté des dérives de l'UMP en la matière : une politique ultra-laxiste en matière d'immigration - sans remise en cause ni de l'AME, ni des naturalisations de masse, ni de l'ouverture des frontières - mais aussi la fin de la double peine qui permettait la reconduite à la frontière des criminels et délinquants étrangers.
Aujourd'hui, cette motion et ses défenseurs coulent en même temps que l'UMP et la nostalgie de Nicolas Sarkozy. Empêtrée dans un scandale politico-financier majeur et une crise de leadership historique, l'ancienne majorité vit probablement ses dernières heures sous cette forme. Pour nos compatriotes, avec la fin d'une opposition mainstream de façade, il ne restera que la seule alternative réelle, fiable, intègre et crédible, celle que nous incarnons et qui chaque jour fait la preuve supplémentaire de sa sincérité, de sa force et de ses compétences.
Les prochaines échéances électorales s'inscriront dans les prémices d'une campagne présidentielle majeure et peut-être charnière. Nous devons être prêts pour de futures responsabilités, les Français l'espèrent, l'attendent et le provoqueront.