Tribune libre
Dominique Bilde
En Suède, les résultats définitifs sont tombés : la coalition dans laquelle se trouve le parti anti-immigration est arrivée en tête du scrutin législatif de dimanche dernier. Selon ce qui sortira des négociations internes, leur président, Jimmie Åkesson pourrait devenir Premier ministre et mener un gouvernement avec ses alliés. Quoi qu’il arrive, les Démocrates de Suède y joueront un rôle clé.
Une victoire éclatante qui fait suite à la percée historique du Rassemblement national dans notre pays, et qui précède de peu l’arrivée au pouvoir des partis patriotes en Italie dont les sondages prédisent depuis des mois un véritable raz-de-marée
Partout, les digues de la bien-pensance cèdent devant la réalité.
Le pays a accueilli près de 500 000 demandeurs d’asile depuis 2010, dont 163 000 pour la seule année 2015. C’est proportionnellement beaucoup plus que n’importe quel autre État européen. Pour avoir une idée de la mutation démographique suédoise, il faut savoir que le nombre de personnes nées à l’étranger est passé de 11% en 2011 à près de 20% aujourd’hui.
Alors que la Suède était vue jusqu’ici comme un véritable havre de paix, voici que ce pays devenait soudainement détenteur d’un bien triste record en Europe : celui du nombre d’homicides de ce type ! Un retournement de situation absolument fulgurant puisque « l'étude ne montre pas de hausse comparable à celle de la Suède » parmi l’ensemble des pays européens observés.
Il s’agit bien des effets directs de cette politique migratoire comme cela fut d’ailleurs avancé dans un rapport du Conseil national de prévention du crime.
En 2019, près de 100 engins explosifs ont manqué de peu d’engendrer une véritable catastrophe. Les démineurs suédois ont dû être mobilisés pour éviter le pire. Du jamais-vu jusque-là dans ce pays de dix millions d’habitants.
Rien qu’à Malmö, l’explosion en pleine rue de violences terrifie la population. Les règlements de compte et les assassinats dans la rue sont devenus le lot quotidien dans la troisième ville de Suède où vivent 330 000 habitants dont 44 % sont d’origine étrangère. "C’est aussi le résultat d’une intégration des immigrés qui bat de l’aile, dans une ville au chômage important, aux résultats scolaires mauvais", explique le criminologue Jercy Sarnecki de l’université de Stockholm. L’actualité récente fait état d’une véritable guerre des gangs dans le pays.
Les effets collatéraux de cette politique immigrationniste pèsent également sur le modèle social du pays. The Economist pointait du doigt dès 2017 les défis budgétaires que Stockholm allait devoir relever pour intégrer les nombreux migrants. Logements sociaux, aides sociales prolifiques et besoins supplémentaires dans les soins de santé et l’enseignement : tout cela alourdit fortement les dépenses du pays, preuve, s’il en fallait encore, pour démontrer que l’immigration coûte une fortune aux contribuables !
Un pays apaisé ne peut l’être qu’à condition d’être ferme par rapport à l’immigration.
C’est ainsi qu’il faut comprendre les résultats historiques pour les patriotes en Suède. Ils démontrent qu’en dépit des mea culpa, la gauche traîne son bilan catastrophique. La démission toute récente de la Première ministre social-démocrate sonne l’heure d’un renouveau politique dans le pays.
Partout en Europe, ceux qui défendent leur culture et leur identité gagnent !
Alors, gagnons, pour sauver nos nations !