Lettre ouverte aux médias complices de cette tromperie, pour une démocratie assainie.
Pendant de très nombreuses années, sous les habits de "politologue", Dominique Reynié a écumé les plateaux de télévision, les studios de radio et les articles de journaux pour y présenter ses analyses, forcément "objectives", de la situation politique française.
Pendant ces très nombreuses années, Dominique Reynié a pu "objectivement" déverser sa haine des idées patriotes et du mouvement politique qui les incarne, le Front National.
Pendant ces très nombreuses années, Dominique Reynié a pu insinuer, salir, insulter, diffamer, sans que personne n'y voie rien à redire, car il le faisait, bien sûr, "en toute objectivité".
Les rares fois où un dirigeant du Front National fut invité à répondre au fiel de Dominique Reynié, et qu'il fit remarquer la proximité entre le soi-disant "expert" et l'UMP, les animateurs des débats et le principal intéressé s'indignèrent de ce qu'on puisse remettre en cause la parfaite objectivité des analyses du politologue vedette.
Le fait qu'il assume la direction de la fondation Fondapol, réputée proche de l'UMP pourtant, n'y changeait rien.
"Ne soyez pas "populistes", acceptez qu'on vous crache dessus, puisque le crachat vient d'un expert !"...
Et puis un jour d'avril 2015, la presse révèle que l'expert Reynié est en réalité candidat à la candidature UMP pour les élections régionales de décembre en Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées...
Les masques de l'évidence tombent. La réalité est cruelle : Dominique Reynié est de ces "experts" et "politologues" qui utilisent la complaisance des médias pour mener des combats politiques et militants. Son expertise est en toc, ses ambitions ailleurs : porter le fer contre des idées et un mouvement politique. Au final, servir une ambition personnelle.
Que diront C dans l'Air, Mots Croisés, France Culture, Le Monde, Le Parisien, I télé, BFM TV,...à leurs téléspectateurs, auditeurs et lecteurs qui leur faisaient confiance ? Qu'ils les ont sciemment trompés pendant des années ? Continueront-ils à s'en remettre aux analyses forcément "objectives" d'"experts", "universitaires" et autres "spécialistes" ou auront-ils enfin le courage de tirer les enseignements du ratage Reynié en cessant de se faire les relais complaisants de propos presque systématiquement militants et anti-scientifiques ?
La démocratie a besoin d'une grande et urgente clarification, d'un profond assainissement. L'affaire Reynié doit y contribuer.