Edito de Steeve Briois (11.04.14), Secrétaire Général du Front National
En parlant fort et clair hier soir à la télévision publique, Marine Le Pen a fixé le cap de ce que sera la tonalité des listes bleu marine pendant la campagne éclair des européennes et au-delà. Un message d’ailleurs fort attendu par les Français, qui ont offert à l’émission Des paroles et des actes son record d’audience pour l’année écoulée.
Face à une brochette de contradicteurs UMPS et syndicaux peu convaincants dans leur défense du système établi tant à Paris qu’à Bruxelles, Marine Le Pen a une nouvelle fois développé une vision de la France centrée sur sa grandeur et son indépendance retrouvée.
Et, si l’on en croit les sondages, qui placent les listes FN tantôt en première place, tantôt deuxièmes, les Français ont de grandes attentes dans ces domaines. Ces sondages ont d’ailleurs en commun de tous mettre notre formation largement au-delà du seuil psychologique des 20 % des voix. David Pujadas, dans son mot d’introduction, a eu cette analyse juste : le Front National n’est plus cette formation montante qu’on s’est plu à décrire pendant 30 ans ; il est désormais une force enracinée, structurante de la vie politique, en passe de devenir un parti de gouvernement.
Et c’est bien là l’enjeu des séquences électorales de la mandature 2012-2017 qui, toutes, doivent constituer des paliers pour faire changer le Front National d’envergure. La présidentielle de 2012, les municipales et bientôt les européennes de 2014 ont ceci d’exceptionnel qu’aucune de ces élections n’aura été anodine ; que chacune constitue une victoire propre à faire franchir à notre mouvement une étape décisive dans sa marche vers le pouvoir.
Il va falloir s’y faire : désormais relayé par une armée d’élus locaux et bientôt européens, Marine Le Pen dispose d’une force de frappe politique qui, au-delà des mots, apportera aux Français ce qu’ils attendent : des actes.
